Niederkorn est allé chercher trois points importants à Hostert (0-3). Mais en souffrant énormément pendant une demi-heure en deuxième période. Il aurait pu ou dû se faciliter la tâche.
Dans un match qui n’a jamais atteint de hauts sommets techniques, Niederkorn avait déjà quasiment fait le boulot à la pause pour maintenir la pression sur le RFCU. Pour cela, il n’a eu besoin que de profiter de quelques cadeaux de la défense d’une équipe d’Hostert passablement anesthésiée en début de match. Le Progrès n’est pas dans un grand jour non plus, mais au quart d’heure de jeu, Luisi a le temps de se retourner pour déclencher un tir croisé que Dupire ne peut totalement repousser. Hend a suivi bien plus qu’Adrovic, qui arrive en retard et doit abattre le petit attaquant pour l’empêcher de pousser dans le but vide. Le petit Français se fera justice lui-même sur pénalty (0-1, 16e).
Que ce soit à longue (18e) ou moyenne (26e) distance, ou qu’il se fasse contrer à la dernière seconde (29e), Luisi, d’assez loin le Niederkornois le plus concret dans son jeu, aura manqué plusieurs fois d’alourdir le score. Même si l’occasion la plus nette est pour Hend, qui élimine encore Adrovic sur un duel de bout de course, mais perd son face-à-face avec Dupire (45e).
Perte de balle de Trani, rouge pour Koljenovic
Pour les hommes de Stéphane Leoni, ce n’est qu’une petite déception puisque deux minutes plus tôt, Koljenovic s’est fait expulser pour avoir accroché Luisi en position de dernier défenseur après une perte de balle de Trani au mauvais endroit et au mauvais moment. Devant au score, en supériorité numérique, le boulot est déjà fait un peu plus qu’à moitié à la pause, pour le Progrès.
Mais son retour des vestiaires sera très poussif. Défense laxe, manque d’engagement offensif, approximations en tous genres… pour un postulant à la quatrième place et à l’Europe, le Progrès n’y met pas les ingrédients. Trani (qui a une perte de balle fatale à se faire pardonner et cela se voit) manque d’égaliser sur un corner direct qui tape le poteau opposé (53e). Pour tout ce qui se passera dans le premier quart d’heure de cette deuxième période, cela n’aurait pas été immérité.
Trois occasions gâchées de tuer le match
Tout aurait pu être plié pour de bon très tôt si Tekiela, sur une superbe percée (avec Hend en appui), et seul dans les six mètres après avoir éliminé Dupire, n’avait pas hésité entre passe pour Luisi et tir direct (57e). Mais le ballon a passé devant le but vide et la pression est restée.
Tout aussi frustrant pour les Niederkornois, Shala, à peine entré en jeu, verra sa petite talonnade pour pousser au fond un tir de Vogel, annulée pour un hors-jeu qui semble bien réel (69e). Puis Jänisch très mal le servir alors qu’il est seul plein axe (70e). Il faudra finalement attendre la 79e minute pour que Tekiela, mis en échec par Dupire dix secondes plus tôt, soit servi et pique le ballon au-dessus du portier de l’USH (0-2, 79e). Shala aussi, s’y reprendra à trois fois pour enfin tuer tout suspense. Après un gros raté face à Dupire (85e), il aura le bon goût de lui passer un crochet pour le mettre à terre une minute plus tard (0-3, 86e). C’est clair, c’est net, mais que ce fut fouloureux…
Julien Mollereau
RFCU – Strassen (2-1)
Le RFCU, en pleine bourre, este pour l’heure assis sur la dernière place européenne. Ce samedi, les hommes de Régis Brouard affrontaient Strassen, la pire défense du championnat actuellement.
Les hommes de Correia, après leur large défaite de la semaine dernière, ce sont bien préparés. Ce sont eux, qui durant la première demi-heure de je, auront eu les meilleures occasions tandis que les joueurs de Brouard ont du mal à poser leur jeu. Szimayer, après un beau centre d’Hayasaka, a ainsi l’ouverture du score au bout du crâne, et il faut un arrêt réflexe de Ruffier, pour garder, quarante-cinq minutes de plus, ses cages vierges.
De retour sur le pré, Strassen continue sur sa lancée et relance immédiatement les hostilités avec Weirich sur coup-franc. Le Racing réplique avec Dembélé, dont un but est annulé pour hors-jeu. Mais quelques minutes plus tard, sur un centre parfait d’Hennetier, Nakache, oublié au deuxième poteau, peut ouvrir le score d’un coup de boule imparable pour le gardien adverse (1-0, 54e). Deux minutes plus tard, Strassen égalise pourtant déjà, sur un énième centre d’Hayasaka pour Szimayer… prolongé au fond de son propre but par Omrani.
La partie est relancée, et Szimayer est proche du 1-2, mais une nouvelle fois, le gardien local sort le grand jeu, et gagne son face-à-face. Brouard injecte du sang neuf, ce qui permet aux joueurs de la capitale d’asseoir leur domination et de prendre l’avantage à la 76e minute sur une frappe enroulée de Dembélé. Une victoire pas facile à aller chercher mais vitale.
Alexandre Adam
Rosport – Wiltz (0-2)
Les Nordistes qui sortent d’une semaine mouvementée (deux défaites) se sont déplacés au bord de la Sûre avec la ferme intention d’inverser la
tendance. Et, ils l’ont fait. Avec la manière qui plus est, en se montrant les maîtres du Camping pendant90 minutes. Dès le coup d’envoi, ils
affolent la défense locale. Ainsi à la 6e ils bénéficient d’un penalty logique mais Ibrahimovic voit sa puissante frappe heurter la
transversale. Peu après, l’attaquant bute sur la sortie autoritaire du gardien Stemper avant que Pita, d’un solo, ne trouve les gants du portier.
Dépassé par les événements, le Victoria est au bord du précipice quand la frappe de Timmermans rase de peu la cible.
Au retour des vestiaires la physionomie ne change pas. Deux minutes après la reprise, Philipps profite d’un service de Pita pour trouver la faille (0-1). Intenables les Wiltzois vont doubler la mise par Timmermans, qui enroule parfaitement la balle hors de portée de Stemper (0-2, 56e). Par la suite, Burkic et Vandenbroeck (poteau) auraient pu et dû enfoncer le clou.
Paulo Bastos