Avec douze points obtenus dans les cinq derniers matches, le Racing affiche de la confiance et de la sérénité pour son déplacement dans le Nord. Wiltz, après un excellent match à Hesperange, l’attend pourtant de pied ferme et sans complexes.
Du point de vue chiffres, il n’y a pas photo entre Wiltz et le Racing. En consultant les bilans comptables disponibles sur internet, on voit que les salaires versés par les dirigeants de la capitale sont quatre fois supérieurs à ceux des Nordistes. Et pourtant à quelques semaines de la fin, les deux formations sont en course pour le dernier ticket pour l’Europe avant le coup d’envoi.
Sur la pelouse, les visiteurs pressent haut et essaient de museler les locaux devant leur propre but. Cela leur réussit bien dans un début de partie qui se cantonne dans l’entrejeu. Avec un milieu de terrain techniquement supérieur, le RFCU commence à se montrer oppressant. Ses actions manquent néanmoins d’opportunisme et de clairvoyance et si le ballon est cadré, Schon fait étalage de tout son talent.
Si on domine et on ne marque pas, on devient vite vulnérable pour des contres. Le RFCU au cours de la première période n’échappe pas à cette règle, car son couloir gauche est surpris à plus d’une reprise, mais les attaquants locaux Ibrahimovic et Osmanovic ne savent exploiter les défaillances adverses.
Wiltz, en manque de «fighting spirit»
Au retour des vestiaires, l’équipe locale semble être émoussée, fatiguée et son «fighting spirit» est aux abonnés absents. Ses attaquants n’obtiennent presque pas de ballon et son seul tir cadré est signé Philipps (71e). Ruffier, au chômage technique durant ce second passage n’a aucun problème avec cet essai.
Les visiteurs dominent, sortent vainqueurs de tous les duels dans l’entre-jeu portent régulièrement le danger devant le but de Schon, mais ne réussissent pas à battre le gardien nordiste en très grande forme hier. C’est là où le bât blesse côté du RFCU. Malgré une ribambelle d’occasions, le score est encore de 0-0 à 15 minutes de la fin. Un brin de malchance wiltzois va alors mettre sur orbite la troupe de Régis Brouard. Schon dévie malencontreusement dans les pieds de Dachelet un centre de la droite et c’est 0-1.
Ce sera l’unique but de la rencontre. Même si le succès du Racing est mérité, il est obtenu par chance, il faut l’avouer. Le club de la capitale grâce à cette victoire fait un petit pas supplémentaire en direction de l’Europe.
Par notre correspondant Georges Bassing