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[BGL Ligue] Le Progrès prend cinq points d’avance


Bijelic marque du visage? Ça vaut quand même trois points! Photo : archives lq/jeff lahr

Niederkorn parvient à profiter du match nul concédé par Pétange à Esch.

Les semaines se suivent et se ressemblent du côté du Progrès. Comme la semaine dernière, Niederkorn parvient à retourner la situation et cela face à une équipe de Strassen qui a joué le jeu et n’a rien lâché jusqu’au bout.

Avant la rencontre le Progrès était au courant que le Titus avait lâché des points face à la Jeunesse. Le moment idéal, donc, pour creuser l’écart. Mais le début de rencontre ne débute pas de la meilleure manière pour les hommes de Jeff Strasser, qui encaissent un but rapidement après une grossière bavure de Latik, qui contrôle extrêmement mal un ballon. Et Perez, en bon renard des surfaces, le récupère pour servir idéalement en retrait Babit qui n’a plus qu’à mettre le ballon au fond.

Le Progrès doit courir derrière le résultat. Même si au début le Progrès peine un peu à trouver la brèche, à cause notamment d’une accumulation de mauvaises passes. Pourtant, sur une belle combinaison entre Filet et Hend, ce dernier se présente devant Özcan. Son tir est magnifiquement paré, mais la chance lui sourit : le ballon s’abat de plein fouet sur le visage de Bijelic qui voit le ballon rentrer (1-1, 27e).

Perez a secoué le prunier, mais…

On pourrait appeler ça la chance du champion s’il ne s’agissait pas d’une «simple» course à la troisième place. Le Progrès va prendre les choses en main et chercher à inscrire ce deuxième but.  Mais Strassen fait face et reste toujours dangereux en contre, notamment grâce à un Nicolas Perez qui se démène comme un fou.

Pourtant, les locaux vont débloquer la situation lors de la dernière action de cette première période  lorsque De Almeida hérite d’un coup franc aux seize mètres et d’une belle inspiration, trompe Özcan qui reste de marbre sur sa ligne. Le Progrès, comme la semaine dernière, fait le plus dur mais il reste 45 minutes à jouer. C’est quand même pied au plancher qu’il entame sa deuxième période, enchaînant les attaques sans parvenir à concrétiser.

En face Stassen ne baisse pas les bras et tentent d’égaliser mais il manque à l’UNA ce brin de lucidité. Et en bons guerriers, les Niederkornois défendent leur .

Jessy Ferreira