Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Un but tardif d’Azong a permis au Progrès de l’emporter à la Frontière et de rester au contact du F91.
On s’orientait vers un score nul et vierge à la Frontière et puis, Azong est arrivé ! Grâce à son joker, le Progrès a pris sur le tard le meilleur sur une Jeunesse une nouvelle fois, mais toujours trop déficiente dans le secteur offensif. Plus entreprenante qu’il y a une semaine contre le F91, la Vieille Dame a été la première à se signaler via Nouvier, dont le tir croisé a obligé Flauss à se détendre au sol (10e). Mais les hommes de Jeff Strasser ne sont pas parvenus à maintenir la pression dans la durée.
Abandonnant peu à peu le ballon au Progrès, les Bianconeri ont été mis plusieurs fois en danger à partir de la demi-heure de jeu, et ont dû s’en remettre à un bon Sommer pour ne pas céder. Visiblement battu sur ce tir du gauche de Bastos dévié de peu à côté par Verburgh (30e), l’ancien portier niederkornois s’est montré solide sur sa ligne face à Vogel, servi en retrait par Mazure (35e), et a sorti du pied la tentative en angle fermé de Bastos (41e), au sortir d’une belle percée côté droit de Bonhert, en vue dans son couloir.
Le coaching payant de Leoni
Le Progrès a enfin cru trouver la faille à l’heure de jeu mais Luisi, buteur à bout portant de la tête sur un centre de Mazure (61e), était hors-jeu. L’entrant ne l’était pas sur cette ouverture d’Amofa, mais il a trop croisé son tir après avoir pris de vitesse toute la défense eschoise (66e). Longtemps les deux seuls frissons d’une deuxième période assez pauvre en occasions, malgré le coaching offensif opéré par Stéphane Leoni.
Un coaching finalement récompensé sur le tard, avec ce but d’Azong, servi en retrait par Luisi (0-1, 88e), lancé peu après la pause. Méritég dans l’ensemble, même si la partie aurait une minute plus tôt pu basculer en faveur de la Jeunesse, sans ce sauvetage de Peugnet devant Bernard et cette tête de Brito de peu à côté sur le corner qui a suivi. «Cela aurait été un hold-up», estime Leoni, qu’il est assez difficile de contredire sur ce coup-là.
Simon Butel
