Dudelange a bien géré son match contre un Titus avec un revenant dans les buts, pour assurer l’essentiel.
On retiendra la victoire. Même si les Dudelangeois se sont imposés assez facilement face à des Pétangeois un cran en dessous et après tout, c’est logique : l’un joue le titre, l’autre le maintien.
Il est vrai, également, que le terrain est loin d’être bon. Pratiquement impossible de contrôler un ballon, ce qui ne dérange pas trop le F91 en ce début de match. Les hommes de Carlos Fangueiro prennent les choses en main et enchaînent les occasions lors du premier quart d’heure. Mais Landry Bonnefoi sorti de retraite pour remplacer Barrela suspendu et Ottelé blessé, alors que le petit Giovanardi, 16 ans, était le dernier recours du club, utilise les grands moyens pour tout stopper devant son passage, contre son ancien club.
Est-ce que le doute s’installe du côté du F91? La question est posée, car depuis que Bonnefoi prouve qu’il a les choses bien en main, les Pétangeois se libèrent un peu, sans pour autant se créer des occasions. Lucas Fox passe une journée tranquille. Aucun souci à se faire pour lui, mais à quoi bon, si les siens ne marquent pas? Mais la donne va changer lorsque Hadji, isolé aux cinq mètres, reprend de la tête un centre millimétré de Van den Kerkhof (0-1, 27e). Le plus dur est fait pour les hommes de Carlos Fangueiro, qui gèrent le restant de la première période.
Bettaieb se démène mais rien ne change
Mais attention à ne pas se reposer sur ses lauriers pour le dauphin du Progrès, car le début de la seconde période ne ressemble pas à la première. Pétange l’entame avec de meilleures intentions. Il faut dire qu’il n’a déjà plus rien à perdre. Cependant, tout reste très approximatif. Et plus les minutes défilent, plus la partie stagne. Le F91 gère son affaire et cherche à chaque fois Bettaieb, qui se démène comme fou pour apporter le danger, mais à qui il manque le dernier geste pour faire le break.
Nicolas Grézault jette ses dernières armes lors du dernier quart d’heure en lançant Stumpf et Rodrigues qui sont là pour apporter de la vitesse. Un choix logique mais qui ne s’avère pas payant : le F91 contrôle tout, mais surtout le terrain n’autorise rien aux locaux. Pétange n’a guère les armes offensives pour déranger le bloc défensif dudelangeois, qui va empocher facilement les 3 points et de rester au contact du Progrès. Mais sans le bonus offensif…
Jessy Ferreira