Condamné à de gros dommages et intérêts pour licenciement abusif en 2016, Dudelange a 40 jours pour faire appel.
Le tribunal du travail d’Esch-sur-Alzette avait statué en appel la semaine dernière et devait dès lors se prononcer sur la somme à laquelle il condamne le F91, coupable d’avoir rompu abusivement le CDI du directeur de son centre de formation, il y a six ans déjà. Selon nos informations, c’est, comme on pouvait s’y attendre, d’une somme à six chiffres dont il s’agit. L’Adem devrait toutefois en toucher une partie.
À l’échelle du budget dudelangeois, inutile de dire que ce verdict, même attendu, interpelle. Faut-il s’inquiéter pour le leader de la BGL Ligue, à court ou moyen terme ? Gerry Schintgen et son conseil d’administration ont 40 jours pour interjeter appel de cette décision et jusqu’à ce qu’ils aient pris leur décision et que la situation soit définitivement arrêtée, ils s’interdisent tout commentaire à ce sujet. Alors que depuis le stage qui a conduit ses troupes en Espagne, la semaine passée, Carlos Fangueiro avait avoué «s’inquiéter un peu» à la lecture de cette nouvelle, un même sentiment semble agiter tout le club.
À l’heure actuelle, il n’aurait pas non plus été discuté avec Flavio Becca, l’ancien sponsor du club aujourd’hui passé au Swift, de l’éventualité d’un coup de main, ce dernier étant encore décisionnaire à l’époque du litige opposant les deux partis. Espérons pour le groupe dudelangeois que cette histoire restera cantonnée aux coulisses et ne viendra pas s’inviter sur le terrain. La conquête d’un strapontin européen, celui de la Ligue des champions surtout, pourrait effectivement avoir son importance.