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[BGL Ligue] Le F91 reste leader et Strassen s’accroche… mais pas le Progrès


(Photo : mélanie maps)

Ils étaient beaucoup à postuler pour la place de leader avant la trêve internationale, mais le F91 n’a laissé aucune chance à la concurrence en étrillant la Vieille dame.

 

F91 – Jeunesse (4-0)

Dudelange en a eu, des escarmouches pour faire plier l’une des meilleures défenses du pays, en bloc assez bas. Mais le leader ne bouclera sa première période devant que grâce à une jolie tête d’Agostinho, qui s’élève au-dessus de Lapierre au deuxième poteau, sur un centre impeccable de Kirch. Son ballon va aller mourir sous la barre côté opposé et Sommer ne peut rien y faire (1-0, 28e). Pas forcément très entreprenante, la Vieille dame aurait pu quand même prendre l’avantage avec un peu plus de réalisme de la part d’Elshan, trouvé dans la surface, à angle fermé, par Belgacem . N’Guessan, pas forcément le plus élégant de tous les gardiens du pays, sera quand même très efficace au pied, pour le contrer (9e).

Omosanya, seul face au but et à une quinzaine de mètres, ne se couchera pas assez au retour des vestiaires (46e) et sa Jeunesse va le payer cher. Car si Sommer sauve la baraque sur une belle passe de Rotundo et un tacle de Benkhedim dans la surface, sur le corner qui suit, il ne pourra rien sur la tête de Rotundo, oublié aux six mètres (2-0, 48e).  Dès lors, ça enchaîne et Benkhedim, toujours décisif quand il est titularisé, va déposer un caviar sur le crâne de Delorge, qui coupe le centre sur coup-franc (3-0, 55e). Puis gicler plein axe pour pousser au fond un ballon qui traîne après une hésitation de Mancini (4-0, 58e). Ç’aurait pu être pire : Sommer a sauvé d’une petite main pleine d’à propos une tête toute molle de Dinho qui allait attraper la lucarne (74e), puis d’une parade solide un tir de Stumpf, décalé par Neamtiu (79e). Bref, un leader large…

Julien Mollereau

 

Progrès – Bissen (1-1)

Il ne fallait pas arriver en retard à cette partie, car il n’a pas fallu longtemps pour voir l’ouverture du score par Abi Ramzi, qui intercepte un long ballon de Marasi pour tromper Flauss (0-1, 4e). Le Progrès ne peut s’en vouloir qu’à lui-même, car Cissé est passé complètement à côté de ce long ballon et se laisse prendre de court.

La suite de la partie est assez morose. Certes, le Progrès a la possession du ballon, mais aussi beaucoup trop de déchets dans leur construction. Avec des ballons qui n’atterrissent pas vraiment dans les pieds. Même si Peugnet a une grosse occasion d’égaliser à la 7e minute, et voit le portier Bissenois avoir la main ferme pour parer magistralement cette frappe, le Progrès manque de réalisme, ce qui arrange les affaires des Bissenois. Contre toute attente, Eddarraj commet l’irréparable en commettant une faute dans la surface. Hend croit offrir l’égalisation aux siens, mais son penalty est paré par Gourari. Un gros coup de massue pour Niederkorn qui continue à avoir énormément de difficultés à trouver le dernier geste.

Certes, l’engagement est visible et l’envie de bien faire aussi, mais c’est loin d’être suffisant. Bissen en est conscient et ne veut surtout pas trop se projeter vers l’avant pour éviter de laisser des espaces. Du coup cela donne un match sans véritables occasions. Même si Natami est tout proche d’égaliser à un quart d’heure du terme, son tir à ras de terre passe à quelques centimètres. Mais cette occasion va rebooster le Progrès qui va réussir à revenir à quatre petites minutes du terme grâce un but contre son camp de Marasi, qui coupe la trajectoire du tir de Bouché (1-1). Le Progrès a dû batailler ferme pour ce but et vu ses efforts, il mérite ce match nul.

Jessy Ferreira

 

Strassen – Mamer (2-0)

Dans ce derby géographique, la logique a été respectée dans un rythme de partie assez ronflant. Le groupe de Stefano Bensi a assuré l’essentiel, à savoir les trois unités de la victoire qui le propulsent à nouveau plus que jamais sur le podium. Si Gonçalves demeure le premier à se procurer une occasion dans la rencontre à la deuxième, il faut attendre plus de vingt minutes pour observer la seconde situation du match. Edis Agovic effectue une superbe remise au centre de la surface pour Perez qui mystifie Schreiber pour l’ouverture du score (1-0, 25e). L’attaquant français, qui signe là sa sixième réalisation de la saison, faillit se muer en passeur au retour des vestiaires lorsqu’il lance parfaitement dans la profondeur Romeyns. Mais le transfuge de Wiltz loupe son face à face (53e). En face, la tête de Jager couplée à la superbe parade d’Özcan n’a, non plus, pas fait bouger le score au tableau d’affichage. C’est finalement le goleador  Mateus, fraîchement entré sur le terrain, qui conclut le travail en trompant Schreiber (2-0, 81e).  Dans la foulée, Özcan écœure Jager et les siens en détournant son pénalty. Les résidents du stade Jean-Wirtz, certainement pour leur dernière dans cet antre, l’emportent de manière nette. Après son coup d’arrêt fin septembre face à l’étonnante révélation Bissen, l’UNA a repris son élan de vice-champion en titre en glanant deux succès dans sa semaine anglaise. Les revoilà deuxième du championnat !

Jocelin Maire