Après l’annonce du ministre des Sports, Dan Kersch, de l’aide que le gouvernement apportera aux ASBL dans le cadre de l’épidémie de coronavirus, clubs et fédération se sont engouffrés dans la brèche.
Une sacrée bouffée d’oxygène. Voilà ce que l’annonce du ministre des Sports a constitué pour les clubs les plus «gourmands» en contrats de travail quand la plupart de leurs homologues moins argentés se contentent de contrats de louage d’ouvrage. Ainsi, mardi, le Progrès Niederkorn a confirmé avoir déposé une demande de chômage partiel pour 15 à 16 personnes et attendre le résultat de sa démarche, alors que le championnat restera à l’arrêt au moins jusqu’au 27 avril (annonce effectuée par communiqué ce mercredi). «Tous les joueurs ont signé les documents», reconnaît en tout cas le président du club, Fabio Marochi.
Le F91 y réfléchit très sérieusement
Dudelange, lui, y réfléchit de très près. Son effectif pantagruélique représente une masse salariale que Romain Schumacher estimait il y a peu à plus de 200 000 euros par mois. «On veut effectivement profiter de l’option qui nous est offerte et on étudie ça de près», avoue le président du F91.
Alors que la plupart des autres clubs de l’élite, qui n’ont pas forcément recours à ce genre de contrats, se pose tout autant la question de savoir comment fonctionner et que les sponsors commencent parfois à faire défection, la FLF a elle aussi fait savoir que plusieurs de ses salariés pourraient sous peu se voir soumettre cette proposition, mais pas nécessairement ses entraîneurs au contact des joueurs qui assurent un trait d’union avec les internationaux. «Non, il s’agirait plutôt du personnel administratif», précise Paul Philipp.
Julien Mollereau