Le Swift a eu une seule monumentale chance de marquer à la Frontière et cela aurait pu lui suffire. Le corps arbitral en a décidé autrement. Mais Hesperange ne méritait pas de repartir avec les trois points. Au contraire de la Jeunesse qui, pour une fois, n’a pas oublié de les prendre.
La Jeunesse Esch avait mis ce qu’il fallait en place pour sérieusement contrarier le Swift. Et même le priver partiellement de ballon en s’arrangeant pour écarter ses lignes et l’étirer dans tous les sens. Tout ça c’est bien beau mais le public de la Frontière peut bien se réjouir de ce que ses Bianconeri ont empêché cette équipe en pleine bourre d’exister, cela n’excitera personne : il n’y a pas eu la moindre occasion de but en 40 minutes. À moins de compter cette frappe d’Electeur des 20 mètres qui n’aurait même pas fait trembler un gardien de bambinis ou ces deux tentatives de Nouvier, de l’autre côté, qui ont fini à chaque fois à une dizaine de mètres du cadre.
Et puis d’un coup, tout s’est emballé et le Swift en a bavé. Une accélération de Fortes, qui déclenche de l’entrée de la surface et Dupire se détend (41e). Sur le corner, Nouvier et Fortes patientent pour servir Stelvio en profondeur. De la lignede sortie de but, il adresse un joli centre en direction du deuxième poteau, où Alagbe, déjà excellent dans ses tâches défensives, s’envole pour un retourné acrobatique stratosphérique (42e). Dupire annihile au pied de son poteau ce qui aurait pu être le but de l’année.
À la 56e, le Swift a potentiellement marqué… deux buts
La Vieille dame tient sa proie et refuse de relâcher la pression. Sur un centre devant le but, il faut un retour canon de Malget sur le deuxième ballon pour empêcher Todorovic de conclure dans les six mètres (44e) et Diomandé force encore Dupire à se déployer (45e). Si bien qu’à la pause, il y a unanimité d’analyse : la Vieille dame mériterait largement d’être devant au score. Sauf qu’elle ne l’est pas.
Et elle aurait pu, ou dû, le payer très cher. Quand à la 56e minute, sur un corner hesperangeois, les six mètres eschois se retrouvent en feu pour la première fois du match. Malget croit d’abord avoir poussé au fond. Puis une reprise violente va rentrer et Diomandé semble bien mettre la main pour l’empêcher de rentrer. Le trio arbitral ne voit ni l’un, ni l’autre, provoquant une des plus grosses colères collectives de l’année.
Le match retombe alors dans une forme de torpeur fidèle aux 40 premières minutes. Et ce n’est pas une bonne nouvelle pour la Vieille dame, tout à son désir de revenir dans la première partie de tableau. Elle va enfin voir sa chance tourner quand, sur un coup-franc de Fortes, Verburgh, auteur d’un match dantesque, décolle pour mettre sa tête en lucarne (1-0, 85e). Pour une fois, elle ne sera pas rejointe. Enfin de la réussite pour Jeff Strasser et ses gars!
Julien Mollereau
Hostert – Strassen (1-1)
Un point c’est tout. En déplacement à Hostert, Strassen a été contraint de concéder le nul (1-1). Malgré une bonne entame de match, les hommes de Christian Lutz vont se retrouver menés au score sur une frappe de Steinmetz, après une première tentative de Tibor repoussée par Özcan (1-0, 21e). À la suite d’une partie de flipper dans la surface, Lourenco évitera la défaite à son équipe en poussant le ballon au fond des filets (1-1, 40e). La deuxième mi-temps ne permettra pas aux deux protagonistes d’enlever la mise malgré des opportunités de part et d’autre. Avec ce partage des points, Strassen reste sur le podium mais glisse à la troisième place.
Gilles Tarral
Pétange – Rosport (0-3)
On n’arrête plus le Victoria. Qui a ouvert le score sur un pénalty de l’inévitable Soladio, qu’avait arraché Gaspar, aux alentours de la demi-heure de jeu. Puis Steinbach, en embuscade au deuxième poteau, profitait d’un ballon mal dégagé au pire des moments pour le Titus, juste au retour des vestiaires (0-2, 48e). Soladio allait clôturer cette jolie petite démonstration sur un ballon impeccable de Moding (0-3, 80e). Ils deviennent littéralement injouables…
Mondorf – Differdange (3-3)