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BGL Ligue : la bonne affaire de la Jeunesse Esch


Le buteur Arsène Menèssou (au centre) est félicité par ses coéquipiers, mercredi. (photo Marcel Nickels)

La bonne affaire! Si le leader dudelangeois et le Fola l’ont emporté, laissant les positions inchangées dans le top 3, le match nul de Differdange couplé à sa propre victoire mercredi font les affaires d’une Jeunesse toujours troisième mais désormais avec quatre unités d’avance sur ses plus proches poursuivants (le Progrès et Differdange).

«Quatre points d’avance, c’est une très bonne nouvelle. On ne devra pas perdre à Differdange dimanche…», souriait l’entraîneur eschois, un Sébastien Grandjean qui sait qu’à trois journées de la fin ça commence à sentir bel et bien l’Europe à la Frontière.

Mais que ce fut compliqué, mercredi, pour les Eschois, dans une partie à l’intensité rare au Luxembourg. Un match rythmé mais surtout très engagé. Avec des duels aux quatre coins de la pelouse. Un match dominé par le Racing où la Jeunesse a su marquer en premier, quelques secondes avant la pause, quand, sur un centre de Pedro, Menèssou croisait bien sa tête, surprenant une défense luxembourgeoise assez apathique. Et cela, avant de fermer la boîte en deuxième période, laissant son adversaire n’être dangereux pratiquement que sur les phases arrêtées. «On ne va pas philosopher, on était là pour prendre des points. Cela fait très longtemps qu’on ne l’avait pas emporté devant nos supporters (NDLR: depuis le 4 novembre 2018)», glissait encore un Grandjean qui en est à 10 sur 12 depuis son arrivée sur le banc. «On a eu un peu de réussite dans un vrai match d’hommes. Tactiquement, mes joueurs ont été parfaits.»

Le RFCU, lui, n’a donc pas été payé de sa prestation. Mais comme lors de la défaite précédente, à Dudelange, les lacunes sur le plan offensif ont été assez criantes. Il manque de poids devant mais aussi d’imagination et d’efficacité. À l’image de la double reprise, au quart d’heure, de Jérôme Simon, suite à un centre de Hennetier repoussé par Sommer, la première finissant sur la transversale, la deuxième, lorsque la balle lui revient, au-dessus… alors que le but semblait bien vide. Mais ce fut aussi vrai à la 41e, quand une longue balle de Pit Simon trouvait de manière un peu surprenante un Da Mota seul aux environs de la surface, et dont la volée s’envolait dans les nuages. Ou bien sur les nombreuses phases arrêtées qui se sont succédé durant les deux mi-temps aux abords de la surface eschoise, avec des reprises pour la plupart non cadrées signées Jérôme Simon ou Henrique. Et peut-être encore davantage sur une tête à bout portant de Nakache, à cinq minutes de la fin, qui finissait sur le poteau alors que, là aussi, le but semblait vide. Cela donnait donc l’impression que ce Racing, séduisant, pouvait jouer trois heures ainsi sans marquer. «C’est frustrant», expliquait le coach, Frank Defays. «On doit rentrer à la mi-temps en étant devant au tableau d’affichage. Ce qui aurait changé toute la physionomie… On a aussi une bonne réaction en deuxième période. La volonté était là, je ne peux pas le reprocher à mes joueurs. Des détails ont fait la différence. Mais ils n’était pas petits. C’étaient de gros détails aujourd’hui…»

Julien Carette

En haut du tableau, le Progrès passe devant Differdange

Les résultats de la 23e journée : Rumelange-Strassen : 0-2; Hostert-Fola : 2-3; Rosport-Mondorf : 0-4; Jeunesse-RFCU : 1-0; Etzella-F91 : 0-2; RM Hamm Benfica-Differdange : 1-1; Progrès-Pétange : 1-0.

Le classement :

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