Toujours pas la moindre victoire pour Pétange, qui a pourtant déjà joué deux adversaires directs. Il y a urgence à trouver un entraîneur pour tenter de mettre de l’ordre dans tout ça.
Quelques sales coups, pas mal de cartons jaunes, un manque de liant… Pétange – Hostert ressemble terriblement à un match de début de saison entre équipes qui vont lutter pour le maintien. Déjà. Dans un néant d’occasions de but, les visiteurs auront au moins le mérite de sortir le très grand jeu quand c’est possible.
Après quatre centres consécutifs qui survolent le but, partis de la gauche, c’est Leroux, de la droite mais du pied gauche, qui trouve enfin le bon dosage et Fernandes, plein axe. Ce dernier contrôle comme il peut, c’est-à-dire de la gorge, et expédie un missile en lucarne de Barrela, depuis les six mètres (0-1, 32e).
Si même Schaus n’arrive pas à raviver la flamme…
Le Titus, toujours sans coach de métier, se prend cinq minutes de passe à dix dans les gencives qui ont le mérite de tuer dans l’oeuf toute idée de révolte avant la pause. Hostert manque même d’assassiner purement et simplement toute velléité de retour. À la 49e, Leroux arme un long corner déposé à l’entrée de la surface. La volée de Maquart est terrible mais elle s’écrase sur la barre.
Ce n’est que partie remise : en appui sur Fernandes, à l’entrée de la surface, Ahmeti décroise son tir au pied du poteau de Barrela et ne lui laisse aucune chance (0-2, 63e). On frôlera même le 0-3 sur un tir flottant de Caufriez qui va raser la lucarne opposée (87e), ou quand Letiévant manquera de dégommer la lucarne sur coup-franc, mais tombera sur un Barrela stratosphérique (90e).
Pétange ne s’est pas procuré une seule occasion de but. Pas même une opportunité, même vague. Impossible de revenir dans ces conditions, surtout quand on multiplie, en plus, les hors-jeu. Quand il était au F91, Schaus s’était fait une spécialité de rallumer la flamme quand ça n’allait pas. Mais même le remuant attaquant, dont l’enthousiasme ne semble jamais s’éteindre, ne peut rien pour cette équipe qui va avoir énormément de travail à abattre cet automne. C’est une évidence.
Julien Mollereau