BGL LIGUE Hostert est leader. Tout le monde sait qu’il ne sera pas champion, mais avec son meneur de jeu, Guillaume Trani, nous avons trouvé cinq raisons de croire que ça peut durer.
Ça ne manque jamais, chaque saison, les deux à trois premières journées accouchent invariablement d’une surprise qui ne survit que rarement à la fin de l’été. La BGL Ligue s’est ainsi réveillée, ce lundi matin, avec un leader-surprise et un dauphin qui ne l’est pas moins : Hostert devant Mondorf. Alors forcément, voir l’USH au sommet du classement de DN serait une monumentale sensation si son début de calendrier ne l’avait pas amenée à jouer «seulement» contre Rodange et Hamm, soit deux candidats au maintien. Mais cela ne doit pas affecter la lecture de l’événement ni l’évaluation des qualités de l’équipe montée par Henri Bossi durant l’intersaison. Nous avons appelé l’un de ses hommes forts, Guillaume Trani, pour évoquer cinq raisons pour lesquelles la sensation Hostert peut durer.
1) Parce que Bossi voulait un très bon gardien et qu’après Dupire, un très grand gardien est arrivé
«Franchement, Ndy Assembe, ce n’est pas le même profil que Dupire, qui est plus grand et sort plus sur phases arrêtées. Mais Guy fait aussi bien, voire mieux. Il ramène son expérience, on voit qu’il a une grande carrière derrière lui. Ça nous rassure. Il nous raconte plein d’anecdotes marrantes. Le gars a quand même joué avec Eto’o! Eto’o, quoi!»
2) Parce qu’avec Muric, Habbas, Tibor, Lusala et Sully, Hostert compte au moins trois joueurs capables de passer les 10 buts
«Bien sûr! Tous ont la qualité pour passer les 10 buts sur une saison, même ceux qui évoluent sur les ailes à des postes où, généralement, on marque un peu moins. Et surtout, on le voit à l’entraînement, ils sont tous assez en confiance et dans des relations de concurrence pas déloyale du tout. Il n’y a rien de malsain entre eux. Ils peuvent marquer beaucoup.»
3) Parce que tout le monde continue de sous-estimer largement Hostert
«Ah, mais on nous a déjà largement sous-estimé la saison passée et on a quand même créé la surprise (NDLR : Hostert avait fini 9e). Là, on sent qu’on est un peu plus attendus, mais globalement, nos adversaires continuent de ne pas nous prendre au sérieux comme ils le devraient. Après tout, tant mieux pour nous. Cette saison, on aimerait bien viser la première partie de tableau.»
4) Parce que le club est en train de se révolutionner par le jeu
«Quand je suis arrivé, le coach m’avait déjà dit qu’il comptait jouer au football et que, moi, je devenais important dans son dispositif. Et j’ai pris le jeu à mon compte. Mais là, cette saison, on commence à prendre du plaisir avec cet entrejeu qui aime les redoublements de passes, qui aime prendre des risques, jouer au ballon».
5) Parce que Guillaume Trani, dans l’équipe type de la saison passée, va faire encore mieux en 2021/2022
«(Il sourit) C’est mon objectif en tout cas. La saison passée, j’avais loupé la phase aller à cause d’une blessure, alors j’espère être déjà beaucoup plus décisif devant le but. J’en suis déjà à deux buts et une passe et contre Rodange, j’ai même réussi à marquer en chaussette. Sur un dernier contact, le défenseur m’a enlevé la chaussure. Au premier contact, ça a fait bizarre et je me suis demandé si je devais m’arrêter. J’ai quand même conduit le ballon, fixé le gardien et marquer grâce au poteau. C’était très bizarre. J’espère que c’est bon signe.»
Julien Mollereau