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[BGL Ligue] Fola : danger maximal


Trani et Hostert, véritables empêcheurs de tourner en rond du championnat. (photo Luis Mangorrinha)

Neuvième, l’équipe d’Henri Bossi présente le meilleur bilan de DN face aux équipes de haut de tableau. Au ralenti, le Fola est prévenu.

Grand contre les forts, petit contre les faibles. C’est à peu près ainsi que pourrait se résumer la saison de l’US Hostert, 9e à l’heure de défier sur son terrain le Fola, 2e mais leader potentiel du championnat en vertu de son joker contre Wiltz le 26 mai.  Sur les 33 points glanés jusqu’ici par les hommes d’Henri Bossi, près de la moitié, 16, l’ont en effet été contre des équipes du top 8. Ce qui fait d’eux la meilleure équipe de la deuxième partie de tableau contre ceux de la première moitié, devant Rosport (12) et Mondorf (10).

Mais pas seulement : précédés par Wiltz (8e) et Differdange (7e) au classement, les Hostertois font pour l’instant mieux que leurs devanciers (Wiltz doit encore affronter le Fola, et Differdange doit encore jouer le Fola et le Swift), et que n’importe quelle autre équipe d’ailleurs, face aux cinq ou six candidats à l’Europe, selon que l’on considère encore la Jeunesse (6e), reléguée à cinq unités du Progrès (5e) et six longueurs du Racing (4e), comme un prétendant à la quatrième place. Les Vert et Blanc ont pris 10 points contre ces formations du top 6, quand Wiltz en a engrangé 8, et Differdange et Mondorf en ont empoché 7.

«On est largement à notre place»

Le calcul vaut aussi face aux équipes du top 5, du quatuor de tête… Et contre les trois candidats au titre. En quatre matches face aux trois membres du podium, Hostert n’en a pour l’heure perdu qu’un, contre le Swift (2-0, le 27 février), prenant quatre points contre le F91 (2-1 le 22 novembre puis 1-1 le 25 avril) et un contre le Fola (3-3 le 24 février). Tout sauf anecdotique, à un peu plus de trois semaines du terme du championnat, et alors que ses deux prochains adversaires se nomment… le Fola, ce mercredi soir, et le Swift, dimanche.

Les hommes d’Henri Bossi auraient-ils pu, au regard de leur bilan contre les «gros», espérer un peu plus que ce statut d’arbitre du championnat ? «On est largement à notre place, tranche le technicien. On a fait avec les moyens du bord, et c’est déjà exceptionnel, une grosse surprise d’être là.» Presque autant que voir le Fola 2e à l’aube de cette 27e journée, à l’entendre : «Je ne sais pas ce qui se passe là-bas mais pour moi, ils restent les favoris puisque c’est la seule équipe qui a encore son destin en main. Selon moi, aucune des autres équipes ne gagnera ses quatre derniers matches.»

Au ralenti, la sienne reste sur cinq rencontres sans victoire, et si ses hommes ont «déjà fait leur boulot», Henri Bossi n’entend surtout «pas finir en perdant encore quatre fois». Déjà douché par Mondorf (2-3, 25e journée) et renversé par Etzella (3-2, 26e j.), mais aussi passé tout près de la correctionnelle à l’aller (menés 2-0 puis 3-1, les hommes de Sébastien Grandjean avaient arraché le nul dans le temps additionnel), le Fola est plus que prévenu.

Simon Butel

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