Dominé dans le match de la peur par Rosport, Hostert rejoint dans la charrette Etzella, lanterne rouge giflée par Mondorf. Käerjeng, barragiste, a de son côté pris un point précieux sur le terrain du RFCU.
RFCU – Käerjeng (1-1)
Il ne fallait pas arriver en retard au Stade Achille Hammerel ce dimanche. Dès la quatrième minute de jeu, Hennetier frappe au cinq mètres, Scheidweiler repousse mais derrière Laurienté parvient à pousser le cuir qui finit sa route au fond des filets adverses. Deux minutes plus tard, sur un coup franc à gauche de Lopes, Fernandes vient couper au deuxième poteau, ce qui remet les deux équipes à égalité.
Un début sur les chapeaux de roue, avec que les vingt-deux acteurs se rendent coup pour coup sur chaque action et au niveau des occasions, elles sont comme le score, égalité parfaite. Kuduzovic revoit ses plans un peu avant l’heure de jeu avec la montée en jeu de Buch, ce qui permet à Simon de reculer d’un cran et d’apporter sa technique au milieu de terrain.
Pourtant, c’est Kaerjeng qui se montre dangereux avec un tir de Lopes que Ruffier, pour son 250e match en BGL Ligue, repousse, avant que Lopes, encore lui, place un nouveau tir qui passe cette fois à côté des cages locales. Un quart d’heure avant la fin, Kuduzovic lance Pokar au milieu de terrain. L’entrée en jeu du milieu de terrain est aussi le moment où le Racing se montre le plus dangereux.
Et quand Pokar lance Schaus en profondeur, tout le monde pense que le deuxième but local va tomber, mais Scheidweiler, dans un très grand jour, gagne son duel avec l’attaquant local. Jusque dans les arrêts de jeu, le Racing tentera d’inscrire ce deuxième but qui leur assurerait la victoire, mais Kaerjeng tient bon et repart de Luxembourg-Ville avec un point important. Et mérité pour les hommes de Thomé, vu leur engagement.
Alexandre Adam
Hostert – Rosport (1-3)
Dans ce duel de la peur entre deux formations que seul le goal-average sépare à l’heure du coup d’envoi, ce sont les visiteurs qui entament idéalement la rencontre lorsque sur un corner botté par Bouché, Feltes, étrangement seul après la déviation de Spruds au premier poteau, fusille Grub à bout portant (0-1, 10e).
Une avance de courte durée puisque cinq minutes plus tard, l’USH est déjà de retour dans la partie. Sur un coup franc tiré à proximité du poteau de corner, Gashi trompe Bürger, pas exempt de tout reproche (1-1, 15e). Dès lors, le match se tend : les fautes se font plus nombreuses et par conséquent, les actions plus rares.
Le Victoria profitera de ce qui semble être une action anodine pour reprendre les commandes quand, Habimana, à la réception d’un coup franc frappé depuis le milieu de terrain dévie le cuir. Ferreira, libre de tout marquage se montre plus prompt que les défenseurs (1-2, 38e). Hostert est proche de refaire le coup quand Agovic décroise sa tête mais Bürger, d’une claquette, se reprend bien (40e). Après la pause citron, sur une pelouse peu propice au jeu, les défenses prennent le pas sur les attaques.
S’ils sont maîtres du ballon, les hommes de Lars Schaefer n’arrivent pas à forcer le verrou adverse. Pire encore, Van Lingen, tout juste entré en jeu, sert parfaitement Bouché qui plante le troisième pion pour les siens (1-3, 76e). Rosport repart du stade Jos Becker avec trois points précieux dans la course au maintien.
Charles Hoffsess
Etzella – Mondorf (0-3)
Après cinq défaites d’affilée et après la gifle de dimanche passé, le coach ettelbruckois avait bien mélangé son onze de départ en effectuant huit remplacements. Fort de sa probante victoire contre Pétange, Mondorf essaie de profiter du manque d’automatismes ettelbruckois pour monopoliser le ballon, sans que cette domination ne se concrétise au début par des actions limpides et dangereuses.
La menace arrive d’abord sur deux coup francs de Bourigeaud (20e, 23e), avant que Schmit avec une fusée de plus de vingt mètres ne trompe l’infortuné Galea (0-1, 24e). Dans la foulée, Séry parti droit au but tarde à tirer et se fait finalement subtiliser le ballon par Eren. C’était un signe de vie de l’équipe locale, qui sait maintenant équilibrer les débats.
Mais Etzella joue de malchance au retour des vestiaires. Sur un centre de Rapaille, Benhemme rate son intervention. Curic, trop surpris, ne peut profiter de l’aubaine (56e). Le même Curic trouve la transversale sur le chemin du bonheur une minute plus tard.
Hélas, la combativité locale ne va pas être récompensée, bien au contraire. À la 71e, Fernandes finalise un slalom impressionnant de Taarimte pour creuser l’écart (0-2). Le meilleur acteur sur le terrain, Bourigeaud, établit le score final avec un tir des onze mètres (0-3, 87e).
Georges Bassing