Après dix journées, le club ettelbruckois est celui qui a le moins été sanctionné du pays.
Les clichés en football, ça vaut ce que ça vaut, c’est-à-dire plus grand-chose. Etzella, seule équipe de l’élite dirigée par un Britannique, l’Anglais Neil Pattison, est aujourd’hui l’équipe la plus fair-play du championnat, à mille lieux des traditions de fighting-spirit bête et (parfois) méchant qu’on prête généralement encore aux clubs de l’île. «Non mais cela a beaucoup évolué hein, se marre le technicien ettelbruckois, visiblement étonné qu’on puisse associer ses origines à ce qu’on pourrait attendre de son équipe. On ne fait plus des tacles comme des idiots non plus !».
Attaquer le problème par la face la plus abrupte n’est qu’un moyen de corser le sujet puisqu’il est, aujourd’hui, question de gentillesse. Etzella, avec seulement seize cartons jaunes et un rouge pris en neuf journées, est le club le moins allumé par les arbitres de BGL Ligue avant d’affronter Hostert (l’une des autres équipes assez «cool» de l’élite) mercredi prochain, en match en retard de la 10e journée. Ce n’est pas forcément un titre de gloire puisque cela peut être autant le symptôme d’une organisation qui minimise les fautes qu’un manque de vice. Mais cela appelle à l’analyse puisque l’info a même réussi à surprendre Pattison, qui ne «savai(s) pas» que ses ...
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