Hostert a un rapport fascinant à la DN. Cette saison, il faut remplacer Henri Bossi pour de bon, trouver un (nouveau) patron et quand même se maintenir.
Hostert est sans doute le club de BGL Ligue au flair le plus abouti proportionnellement à ses moyens. Dès lors qu’il s’agit de dégoter LE joueur qui fera la différence, il a toujours tout bon. Greg Adler, Laurent Pomponi, Achraf Drif, Guillaume Trani… la liste de ses recrutements réussis, de ceux qui sont parvenus à hisser le niveau de tout un groupe sur une saison pour le conduire au salut du club, commence à faire partie de son petit folklore personnel.
Alors forcément aujourd’hui, alors que l’USH a perdu son vieux mage Henri Bossi après six ans et demi d’un patient travail garantissant invariablement le maintien, mais aussi son capitaine (Sacras), son buteur (Habbas) et son meneur de jeu (Trani), il faut reconstruire.
«On ne repart pas de zéro»
«On ne repart pas de zéro», rappelle son président, Jacques Wolter. Les arrières effectivement, sont restés. Et si le secteur des gardiens de but a subi une révolution complète, l’arrivée de l’expérimenté Sebastian Grub semble régler le problème de l’assise défensive. Il n’empêche, au milieu et devant, il va falloir retrouver des idées.
Qui, donc, jouera le rôle de l’homme providentiel, cette fois? Wolter, au fil des matches amicaux, a regardé attentivement, guettant un peu le messie. Il a vu que «Deniz Muric, devenu capitaine, a mûri». Qu’«Agovic, venu de Schifflange et qui s’est malheureusement blessé, est très prometteur». Et enfin qu’«Amehi va remplacer Habbas et pourrait être une excellente surprise».
La pression ?
Tout cela c’est bien beau, mais la clef, finalement, c’est Lars Schäfer, le nouveau coach, qui la possède. La dernière fois que Hostert est sorti du giron Henri Bossi, en confiant le rôle à René Peters, l’affaire s’était très mal déroulée et l’ancien international avait vu le vieux mage revenir à la rescousse. Cette fois, Bossi s’étant engagé ailleurs, il n’y a pas d’autre choix que de voir le remplacement fonctionner.
Finie la routine, fini le ronronnement efficace. «C’est un vent nouveau, il est motivé, change nos habitudes et amène beaucoup de choses. Même nos joueurs confirmés s’amusent!», salue Wolter, qui va encore recruter un ou deux joueurs offensifs cette semaine (dont le nouveau patron?) et ne «met pas la pression». La pression? À Hostert? Pas possible.
1re j. : Mondorf – Hostert 2e j. : Hostert – Swift 3e j. : F91 – Hostert 4e j. : Hostert – Käerjeng 5e j. : Rosport – Hostert