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[BGL Ligue] Differdange ne prend toujours pas de but, le Swift se rachète


Toujours aussi casse-gueule de jouer contre le champion differdangeois. Photo : luis mangorrinha

Alors que le Swift est revenu en force après avoir trébuché à Bettembourg, Differdange n’a toujours pas encaissé le moindre but.

 

Swift – Rosport (5-0)

Après la défaite face à Bettembourg et après la trêve internationale, l’entraîneur du Swift a décidé de démarrer cette rencontre face à Rosport avec pas moins de six changements dans son onze de base. La première grosse action arrive dès la 5e minute de jeu et elle n’est pas dans le sens qu’on attend : parti en contre, Carratala décale pour Ferreira, mais celui-ci croise beaucoup trop sa frappe pour mettre… Scheidweiler, qui remplace Dupire, en danger. 

Du côté du Swift le cuir circule bien face à une équipe rosportoise recroquevillée dans sa surface et le Swift ouvre le score grâce à une tête de Martins sur un coup franc parfaitement botté de Simon (1-0, 12e)Neuf minutes après le premier but, le Swift augmente son avance après une belle action individuelle de Belameiri, qui après avoir laissé tous ces adversaires sur place, déclenche une frappe de vingt mètres qui file le long du poteau gauche de Bürger (2-0, 20e). Le Swift va même se payer le luxe de rentrer aux vestiaires avec trois buts d’avance. Après une passe en profondeur de Simon pour Ferrara, celui-ci centre le long de la ligne à ras du sol,  Sierck détournant dans ses propres cages (3-0, 36e). Au retour des vestiaires, les hommes de Da Costa se montrent très offensifs et seront récompensés à la 53e avec un deuxième but contre son camp signé Kyere, qui tente de repousser (4-0, 52e). Les hesperangeois, dès lors, gèrent cette deuxième période et bouclent sur un dernier but de Bouhmidi (5-0, 90e) 

Alexandre Adam

 

Pétange – Differdange (0-1)

Pour ceux qui s’attendaient à une rencontre spectaculaire, il y avait de quoi  rester sur sa faim. C’était une rencontre fermée entre deux formations qui cherchent surtout à bien défendre et fermer les espaces. Du coup, on n’a pas beaucoup à se mettre sous la dent.

Les deux attaquants de part et d’autre étaient beaucoup trop isolés pour faire la différence et la rencontre s’est jouée au milieu de terrain. Il a fallu un penalty en faveur de Differdange pour voir le premier et unique but de cette rencontre. Après une main d’un joueur de Pétange, Monteiro transforme parfaitement son coup pied arrêté (0-1, 28e).

On aurait pu penser que ce but aurait débloqué le match. Mais cela n’a pas été le cas. Les deux portiers ont eu la vie (très) facile. La deuxième période n’est d’ailleurs pas différente. Differdange continue à gérer son petit but d’avance, sans pour autant se mettre en danger. Est-ce qu’il a vraiment besoin ? Car au final ce sont les Pétangeois qui doivent trouver la brèche, s’ils veulent au moins prendre un point. Mais cette charnière défensive est solide et personne n’arrive à franchir le bloc. Ventura n’est toujours pas allé chercher le ballon au fond de son but. 540 minutes que ça dure, avant de rencontrer le Swift la semaine prochaine. 

Jessy Ferreira

 

Progrès – Rodange (5-1)

Le Progrès démarre en mettant une énorme pression sur la défense adverse, Natami (6e), puis Daham (12e) sont trop imprécis dans leur tentative.  Les locaux réclament encore un pénalty (16e) flagrant, mais M. Da Costa ne bronche pas.  Début quasi-idéal si ce n’est l’absence de but, suaf que le Progrès s’est fait une frayeur, car Atieka touche la transversale (22e).

Puis le TGV fonce sur Rodange avec, à la manoeuvre, un Natami de très grande classe.  C’est lui qui récupère un ballon très haut, le transmet en profondeur à Burban, qui devance le gardien et Bah n’a plus qu’à pousser au fond des filets (1-0, 24e).  Le rouleau-compresseur est en marche et Natami profite d’une passe de Sanali pour doubler la mise de près (2-0, 31e).  Alors intervient une action d’école avec une touche de balle entre Natami, Daham et Bah (3-0, 38e) à la finition pour conclure un premier acte de très grande qualité.

Après le repos le show Natami continue, il corse encore plus le résultat en profitant d’une lumineuse remise de Burban (4-0, 55e) pour tromper la vigilance de Wolf. Rodange réussit à réduire se score sur un but contre son camp (4-1, 81e) de Jousselin, maladroit sur l’action.  Mais Burban y va de son but sur pénalty en se faisant justice lui-même (5-1, 88e). Le Progrès était tout simplement trop fort pour le promu.

Fabrice Baur

 

Mondorf – Wiltz (3-2)

Le match entre Mondorf et Wiltz aura tenu en haleine le public du début à la fin. Les joueurs des Thermes maîtrisent les débats en première période et ne tardent pas à ouvrir le score. En effet, il ne faut que soixante secondes à Fournier pour récupérer un ballon, se jouer de la défense adverse et trouver le chemin des filets d’une jolie frappe (1-0).

Les joueurs nordistes vont alors réagir et par deux fois Gorny inquiéte Machado (15e, 20e). L’avantage au score est loin d’être confortable pour les hommes de David Zitelli sont encore mis en danger sur une tête de Mannone peu après la demi-heure (31e). Pourtant ce sont bien eux qui vont faire le break peu avant le retour aux vestiaires. Le corner parfaitement tiré par Bourigeaud est superbement bonifié de la tête par Hasanbegovic (2-0, 37e). À ce moment là, on pense que les mondorfois vont pouvoir passer un après-midi tranquille. Mais, Schroeder, à l’entrée de la surface, va vite leur faire comprendre que ce ne serait pas le cas. Le ballon tendu du n°6 du FCW finit sa course au fond des filets de Machado (1-2, 50e).

S’ensuit alors une rencontre rythmée où chaque équipe tente de faire la différence. À trois minutes du terme, les locaux vont se faire surprendre à la suite d’une mauvaise appréciation de la défense. À l’affût, Romeyns ne se fait pas prier pour égaliser (2-2, 87e). Le début d’une fin de match complètement folle, car trois minutes plus tard le coup franc des 20 mètres de Lopes trompe Schon et vient libérer une équipe de Mondorf qui pensait déjà partager les points (3-2, 90e).

Gilles Tarral

 

Fola – Strassen (0-1)

La partie commence avec une minute de silence pour la disparition de Paulo Ribeiro, qui faisait partie du microcosme du football eschois décédé cette semaine dans un  accident de voiture. Strassen met le pressing d’entrée toutefois, et Hadji fête sa première titularisation avec une tête qui ne fait pas mouche(3e). Kaliqi lui répond la minute suivante mais son tir trouve la transversale.

Et comme tout va très vite dans ce match, dès la 9e minute de jeu, un coup-franc d’Agovic est détourné en corner. Myre se charge de le tirer et dépose le ballon sur la tête de Matheus qui trompe déjà Cabral. Un avantage mérité.

Le Fola va pousser toute la fin de première période pour égaliser mais Strassen tient bon derrière. En début de seconde période, Freitas manque encorede peu l’egalisation (47e), d’une frappe puissante des 16 mètres qui file juste à côté. Le club eschois domine mais n’arrive pas à trouver la faille. Pas même à la 67e minute de jeu, par Lahrach, qui croit y parvenir. L’UNA subit mais ne romp pas. Kaliki (75e)  puis Funk (80e) ont aussi leur chance mais toujours sans concrétiser. Encore une défaite sur la plus petite des marges.

Claude Bazzuchi

 

Mondercange – Bettembourg (0-2)

Deux chances, deux buts. On ne peut pas être plus efficace. Bettembourg remporte son deuxième succès consécutif alors que Mondercange a été la meilleure équipe pendant 90 minutes. Ce qui n’empêche pas Sébastien Mazurier, son coach, de se retrouver en délicatesse.

Des changements étaient devenus indispensables côté mondercangeois après ce début de saison raté mais après l’une ou l’autre occasion locale, Bettembourg allait scorer de la plus improbable manière qui soit, Bonet échappant à Amadei qui devait stopper son effort pour une blessure musculaire, avant de marquer avec l’aide du poteau (0-1, 17e). Le FCM mérite alors de revenir au score avant de rentrer aux vestiaires mais Bassène fait échec à Fleury, puis Costa met sa tête à côté.

La deuxième mi-temps est du même accabit mais en fin de partie, après que le promu a fait le dos rond du début à la fin, Bonet trouve Maconda, la nouvelle recrue, qui place sa tête sur corner (0-2, 80e). Bettembourg va rater un pénalty dans les arrêts de jeu, mais là, cela aurait été forcer le trait…