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[BGL Ligue] David Vandenbroeck veut «aider Käerjeng à franchir des paliers»


(Photo : Gerry Schmit)

Intronisé samedi matin sur le banc du promu, avec lequel il s’est engagé pour deux saisons, David Vandenbroeck (39 ans) entend contribuer à faire de l’UNK «une valeur sûre» de l’élite.

Un entraîneur «jeune, compétent, capable de toucher à d’autres sphères dans le cadre de sa formation UEFA Pro, qui connaît bien la BGL Ligue et qui vienne seul». C’est ce que Käerjeng et son directeur sportif Angelo Fiorucci recherchaient depuis la fin mai et l’annonce du départ de Manuel Correia, et estiment avoir trouvé avec David Vandenbroeck, présenté samedi par le club bascharageois. Huit gros mois après son départ du FC Wiltz fin septembre, et après avoir mené l’UR Namur (passée de la 11e à la 7e place sur 12 sous ses ordres) vers un maintien en D3 belge loin d’être acquis à son arrivée mi-octobre, le technicien de 39 ans va donc, comme l’UNK, retrouver l’élite du foot luxembourgeois, où il totalise 90 matches comme coach et 142 comme joueur, et où Angelo Fiorucci attend de lui qu’il vise «entre la 7e et la 12e place» en 2025/2026.

Pouvez-vous revenir sur les conditions de votre arrivée à Käerjeng ?

David Vandenbroeck : Plusieurs clubs m’ont approché, au Luxembourg comme en Belgique. J’ai eu des rendez-vous, mais je ne me suis pas retrouvé dans les projets proposés. Avec Käerjeng, tout s’est enchaîné très vite. Le courant est passé immédiatement lors de notre réunion de lundi (2 juin). Lors de notre rencontre, j’ai tout de suite été séduit par la structure du club. On sent une vraie vision de la part des dirigeants, avec des bases solides déjà en place, notamment au niveau de la formation des jeunes. La mission est claire : continuer à structurer le club pour en faire une valeur sûre de la BGL Ligue. En surfant sur la dynamique de la montée, il s’agit désormais de stabiliser le club à ce niveau et de poser les fondations pour une installation durable dans l’élite.

Quel style de jeu comptez-vous mettre en place ?

Je dois d’abord évaluer les profils des joueurs à disposition. Mais en termes d’identité de jeu, j’aime les équipes qui jouent avec intensité, qui se projettent vite vers l’avant, avec une vraie verticalité. Le jeu de transition, la flexibilité tactique et l’adaptation en fonction de l’adversaire font partie de mon ADN. Cela se construira naturellement, au fil des matches et des automatismes.

Avez-vous déjà une idée de l’effectif sur lequel vous allez vous appuyer ?

Le club avait déjà bien avancé sur le recrutement avant mon arrivée. Ce travail ne dépendait donc pas directement de moi. Ils ont agi dans la continuité de ce qui avait été fait la saison dernière, avec beaucoup de sérieux. On m’a donné la possibilité d’avoir un droit de regard sur deux ou trois profils, ce qui est important pour moi. En cas de besoin, on ajustera. Le dialogue avec la direction est ouvert.

Quels sont vos objectifs à court et moyen terme ?

Je me suis engagé pour deux saisons. Mon ambition est de m’impliquer pleinement, de progresser en tant qu’entraîneur et d’aider le club à franchir des paliers. Je suis conscient que mes résultats seront évalués, mais je préfère rester concentré sur l’instant présent : construire une base solide, s’adapter au niveau et avancer étape par étape.

Quelle importance accordez-vous à la formation et aux jeunes du club ?

Ayant moi-même été formé en centre de formation, je comprends parfaitement cette politique. Je l’ai pleinement acceptée. À Namur, par exemple, j’ai intégré quatre joueurs U21 dans le noyau A, dont trois sont devenus titulaires. Je crois en la formation, je m’appuierai naturellement sur l’école de football du club.

Recueilli par Michel Elalami