Strassen s’est fait reprendre de volée à Bissen alors que le Progrès a arraché trois points importants.
Bissen – Strassen (3-1)
Cette belle affiche entre Bissen et Strassen promettait d’être un match alléchant entre deux formations qui voguent sur une bonne spirale ces dernières semaines, notamment Bissen qui a enchaîné sur deux victoires, notamment une face au Swift. Mais la rencontre peine un peu à démarrer. Certes l’engagement est présent et les contacts sont durs, mais aucune des deux équipes n’arrivent à se créer de réelles occasions.
Il faut attendre vingt-et-une minutes pour voir la première frappe par les locaux, mais Guimaraes rate complètement sa frappe. Mais cette tentative va dooner des ailes aux locaux qui vont prendre les choses en main, notamment par le jeune Abi Ramzi qui s’enflamme et élimine trois adversaires, mais sa frappe enveloppée manque de précision. Ce n’est que partie remise car 20 secondes plus tard, il va donner l’avantage aux siens lorsqu’il hérite d’une belle passe en profondeur de Louriz pour s’isoler devant Özcan et placer parfaitement son tir (1-0, 28e). Ce but libère complètement les hommes de Vitor Pereira, qui vont prendre le dessus sur ceux de Stefano Bensi, qui peinent énormément à se remettre de ce but. À tel point qui ils vont en encaisser un deuxième à la 42e, lorsqu’Abi Ramzi surgit et reprend de la tête un centre millimétré de Almada (2-0).
Strassen est hors-sujet et est tout proche d’encaisser un troisième but mais Ferber rate l’immanquable à 25 mètres du but devant une cage vide. La mi-temps arrive à point nommé pour l’UNA. Stefano Bensi n’attend pas plus et décide de faire trois changements, mais cela ne porte pas ses fruits et son équipe va se faire punir au début de la deuxième période par Ferber, qui est idéalement servi par Abi Ramzi et qui transperce les filets d’Özcan (3-0, 51e). Ce but achève tout espoir pour Strassen. Une vraie gifle pour les hommes de Stefano Bensi qui tombent de haut, malgré la réduction du score dans les arrêts de jeu par Romeyns qui marque de la tête après un centre de A. Agovic. Bissen poursuit sa montée en puissance.
Jessy Ferreira
Käerjeng – Progrès (3-4)
En proie au doute après un début de saison en demi-teinte, le Progrès vit un début de rencontre catastrophique. À la 3e, suite à une passe en retrait de Barbaro, Ahmetxhekaj arrive trop tard et il y a accrochage léger sur Bellali. L’arbitre allemand siffle penalty. Flauss s’élance du bon côté et arrête la frappe de Boutrif. Mais les visiteurs ne répondent toujours pas et un peu plus tard, Gerson monte le plus haut sur corner de Povoa et sur coup de tête il inscrit le 1-0.
Trop fébrile à l’arrière, le favori court déjà après le score et éprouve les pires difficultés dans la création du jeu. Après vingt minutes, la pression devient enfin plus concrète et menaçante. Plumereau dévie en corner un tir vicieux à ras de terre de Hend. Sur ce corner tiré par Natami, le ballon arrive tout à coup chez Avdusinovic, seul à seize mètres du but. Sa reprise instantanée termine sa course en lucarne (1-1, 26e). Cette fois-ci, c’est l’équipe locale asphyxiée qui n’arrive pas à se défaire de l’emprise adverse. À la 33e, Peugnet reprend victorieusement de la tête un corner de Natami et c’est 1-2. Après trois buts marqués sur corners, le 4e but viendra d’une belle action collective locale. Finalement, Barbaro de la droite remet au centre où Bellali n’a qu’à terminer le travail.
Et le temps des cadeaux dans ce derby continue. Sur un long dégagement de Guett-Guett, Lecomte ne sent pas le danger venir, mais tout à coup Avdusinovic est là et qui plus est, il est le plus rapide des deux. Seul devant Plumereau, l’attaquant ne laisse aucune chance au gardien local. Et puis c’est de nouveau au tour des défenseurs du Progrès d’être somnolents et d’être trop loin de leurs adversaires. Mabwati, bien servi de la gauche par Dieye, égalise (3-3, 64e). Ce n’est pas pour longtemps et Avdusinovic sur effort de Hoxha redonne l’avance aux siens.
L’équipe locale continue à y croire et se rue résolument à l’attaque sans pour autant trouver encore une fois l’ouverture. Dans la douleur le Progrès gagne ce derby spectaculaire.
Georges Bassing