[BGL Ligue] Carlos Fangueiro : «Peut-être allez-vous dire que je suis fou»

Le technicien hesperangeois aimerait faire encore mieux que la saison quasi parfaite du Swift la saison passée. Possible ?

Pour le Swift, cette saison, c’est le titre et rien d’autre ? La machine est lancée ?

Carlos Fangueiro : Bon, logiquement, si on fait l’Europe, c’est bien. Mais effectivement, je ne peux pas demander autre chose à mes joueurs que le titre, pas au vu des exigences internes. Et si on peut gagner la Coupe aussi. En fait, on aimerait gagner toutes les compétitions. Et ce, même si on devait avancer en Coupe d’Europe, jusqu’aux poules par exemple. Cela resterait une exigence, car on a un cadre énorme. Ce serait difficile à gérer, mais on le ferait.

Êtes-vous content de votre mercato ?

Je suis heureux des joueurs qui sont restés et de ceux qui sont arrivés. Même si, depuis la reprise, on a un énorme manque de réussite devant le but. Devant, on a recruté Rachid Alioui et Paul Ayongo, de très bons joueurs ayant déjà évolué dans des équipes pros et ils vont beaucoup nous aider quand ils seront bien physiquement. Ayongo, cela prendra encore au moins deux semaines. Alioui, on en aura plutôt pour un mois avant qu’il ne soit comme on le veut et comme il le veut.

Y a-t-il moyen pour le Swift de faire encore mieux que la saison passée avec une seule défaite sur tout l’exercice ?

Le but est toujours de faire mieux que la saison précédente. Alors, peut-être allez-vous dire que je suis fou, mais je pense que c’est possible, même avec une idée de jeu totalement différente de celle qu’il y avait la saison passée. Moi, mon objectif, ce serait de ne pas perdre de match du tout. Même s’il faut dire les choses comme elles sont : la performance du Swift la saison passée était incroyable. In-croy-able ! Même le fait d’aller chercher ce record de 100 buts inscrits sur une saison : ils ont fait un truc de malade. Même si on peut s’y attaquer, malgré le départ de Rayan Philippe.

Le 3-5-2 hesperangeois marchera-t-il aussi bien que celui que vous aviez mis en place au F91 durant trois ans ?

Quand tu affrontes le Slovan Bratislava, une équipe qui, la saison passée, a joué des cadors européens, que tu vois au niveau du comportement qu’on a 60 % de possession, mais aussi plus d’occasions de but, plus de tirs, plus de corners… Je me dis que si on peut le faire contre eux, c’est que ça peut aller.

Que reste-t-il à construire hors terrain au Swift ?

La seule chose qu’il me manque encore, c’est un terrain d’entraînement un peu plus grand. Il est vraiment petit, celui qu’on a. Quand on fait une transversale, le ballon sort immédiatement des limites du terrain. J’ai l’impression que c’est la seule chose qu’il faille résoudre.