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[BGL Ligue] Bresch, la machine à marquer est lancée


Muet lors des deux premières journées, «Benny» a largement contribué au renouveau de Mersch, invaincu depuis quatre matches.

Déjà auteur de cinq buts en BGL Ligue avant la venue de Käerjeng, ce vendredi soir en ouverture de la 7e journée, Benjamin Bresch n’a mis que quelques semaines à retrouver ses standards de l’an passé en PH.

Lorsqu’il lui a été demandé, hier, à quoi tenait la belle série de quatre matches consécutifs sans défaite de Mersch, une équipe qu’il a affrontée en Promotion d’honneur avec Canach et qu’il retrouvera ce soir en ouverture de la 7e journée de BGL Ligue avec Käerjeng, Franck Rinaldo a immédiatement souligné la «force offensive» du Marisca.

Ce n’est évidemment pas la seule qualité qu’a relevée l’entraîneur bascharageois, mais au sujet du pouvoir offensif merschois, difficile de lui donner tort : si le promu reste trop perméable (11 buts concédés) et n’a encore signé aucune clean sheet, il n’est jamais resté muet devant le but cette saison et est doté aujourd’hui de la 5e attaque du championnat (à égalité avec Schifflange) avec 11 buts, porté qu’il est par «un trident qui va vite et qui marque».

C’est surtout vrai pour Benjamin Bresch, auteur à lui seul de près de la moitié des buts merschois : cinq, ce qui fait du capitaine du Marisca le meilleur buteur du championnat, ex æquo avec Ahmed Mogni (Jeunesse), Conrad Azong (Strassen) et Andre Redekop (Rosport).

Un titre honorifique sur lequel le n° 11 merschois avait déjà achevé la saison 2022/2023, où il a planté la bagatelle de 30 pions en 29 matches de PH (plus 8 passes décisives), mais dont on doutait qu’il puisse le truster pour son premier exercice dans l’élite, à 27 ans. Qui plus est après cette finale de Coupe qu’il avait traversée comme une ombre (défaite 4-2 contre Differdange) en mai et ces deux premières journées où il est resté stérile et où Mersch s’est incliné, contre Rosport (1-2) et à Niederkorn (4-3).

À Mondercange, il a fait 52 sprints !

«La BGL, c’est autre chose que la Promotion, rappelle Mikhail Zaritski, l’entraîneur du Marisca. Les défenses sont plus fortes, les un contre un sont plus durs. C’est plus difficile pour un attaquant.» Mais à l’image de son équipe, qui vient de prendre huit points en quatre journées, Bresch, «un garçon intelligent, qui a de la maturité dans son jeu», dixit Rinaldo, s’y est fait.

Sans que cela surprenne outre mesure le coach bascharagois («il est au rendez-vous de ce qu’il sait faire») ni le sien, persuadé qu’il «peut marquer 20 buts cette saison». Et comblé, surtout, du «travail extrême pour l’équipe» fourni par «Benny» : «Il est toujours le premier à se donner à 200 % pour les autres. Ses buts, c’est juste un petit cadeau supplémentaire.»

Comprendre, la cerise sur un gâteau dont la complicité technique entre l’avant-centre et Joel Rodrigues, son compère d’attaque («ils jouent très bien ensemble»), constitue une belle part. La débauche d’énergie du duo en est donc une autre, entre un Rodrigues qui tutoie fréquemment la barre des 10 kilomètres par match et un Bresch qui empile les sprints : à Mondercange, son compteur s’est arrêté à… 52. La défense de Käerjeng peut s’attendre à cavaler, ce soir.