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[BGL Ligue] Bissen inarrêtable, le FCD03 minimaliste et Strassen… accroché


Zilli au sol. Guimaraes conquérant. Il n'y a pas eu de match entre les deux promus. Photo : jean-jacques patricola

La confrontation entre les deux promus a tourné, de manière logique, à l’avantage des visiteurs qui enchaînent une septième victoire en huit matches.

 

Mamer – Bissen (1-4)

Il a fallu deux petites minutes pour que les espoirs de la lanterne rouge volent en éclats face à la formation la plus en forme -et efficace- du moment. Calqués sur les conditions météorologiques, les hommes de Vitor Pereira ont laissé se dissiper la pluie pour frapper la première éclaircie venue. L’Atert-Bissen a attendu exactement 19 minutes pour se signaler, et de quelle manière! Le capitaine Guimaraes a montré le chemin à suivre en filant droit vers le but gardé par Schreiber pour le tromper d’une frappe sournoise (1-0).

Le portier de Mamer, fautif d’une sortie hasardeuse, va chercher le cuir au fond de ses filets à nouveau deux minutes plus tard. Cette fois-ci, c’est Abi Ramzi qui en profite. En accentuant l’avantage des siens au tableau d’affichage, le meilleur buteur des gars du nord signe sa neuvième réalisation en treize parties. Les visiteurs dominent les débats et, alors que son statut de cador s’étoffe très justement de journée en journée, ils prouvent que leur effectif ne se trouve pas par hasard dans le Top 4 du championnat. Un promu qui truste une place européenne ne relève pas du hasard lorsqu’il affiche des qualités solides, aussi bien dans le secteur défensif qu’offensif.

La timide bande à Mickaël Jager en a fait l’amère expérience même si son incontournable capitaine a bien tenté de sonner la révolte d’un coup franc direct qui heurte le montant droit de la cage occupée par l’impeccable Gourari à la demi-heure de jeu. Rien n’y fera, Mannone et consorts plantent un troisième pion dès le retour de la pause syndicale. Abi Ramzi se mue en pourvoyeur de caviar et lance en profondeur Ferber qui se joint à la fête pour inscrire son sixième but en huit parties (0-3, 52e). Ses statistiques sont folles, à l’image du tiers de championnat effectué par son équipe. Jager croit sauver l’honneur sur pénalty dans les arrêts de jeu mais Rodrigues lui rétorque dans la foulée pour le 1-4 (92e). En 2025, Bissen a réponse à tout. Le Racing, son prochain adversaire, est prévenu.

Jocelin Maire

 

Differdange – Pétange (1-0)

Le derby entre Differdange et Pétange démarre sur les chapeaux de roues. Dès le coup d’envoi, les locaux mettent la pression. Pereira allume la première mèche : une frappe lourde s’écrase sur la transversale, de quoi donner le ton. Le FCD03 domine les débats, garde le ballon, combine vite. Pétange, lui, recule et subit. À la 12e minute, la récompense tombe : sur un corner bien tiré par Pereira, Bedouret fait une remise de la tête pour D’Anzico, qui déclenche une volée imparable à bout portant. 1–0.

La suite est à sens unique. Les Rouge et Noir contrôlent le rythme, étouffent leur adversaire, mais manquent d’efficacité. Buch, Mfoumou et compagnie multiplient les tentatives sans parvenir à faire le break. En face, Pétange reste timide, mais s’offre tout de même une belle alerte à la 28e minute : Gonçalves oblige Ventura à une parade réflexe pour préserver l’avantage.

Le match reste intense, engagé, parfois nerveux mais malgré plusieurs occasions franches, Differdange ne parvient pas à tuer le suspense. L’excellent arbitre Monsieur Ludovicy siffle la mi-temps sur ce score de 1–0 logique mais fragile.

En seconde mi-temps les locaux repartent fort : Pinto tente sa chance de loin, mais Barrela capte sans trembler. Pacheco répond dans la foulée avec une frappe du gauche, tout près du poteau.

Mais Pétange n’a pas dit son dernier mot. Le rythme s’emballe et l’intensité monte d’un cran. Gonçalves s’infiltre dans la surface et frappe, mais Ventura veille encore. Les visiteurs commencent à y croire, sans parvenir à transformer leurs efforts en vraies occasions franches. Le dernier quart d’heure approche et Differdange continue de dominer sans marquer. Pétange tient bon, solidaire, discipliné, et refuse d’abdiquer tant que le deuxième but libérateur du champion et leader ne tombe pas. Et il ne tombera pas. Victoire logique, mais le Titus n’était finalement pas loin de faire un très gros coup.

Michel El Alami

 

Canach – Strassen (3-3)

Le début de la rencontre est plutôt équilibré, malgré le statut de favori sur le papier, Strassen n’a pas la tâche facile face à des locaux déterminés. Toutefois, peu d’occasions sont à noter. Cela n’empêchera pas les hommes de Bensi de prendre l’avantage après un cafouillage suite à un corner, où la balle rebondit sur le poteau dans les pieds de Mateus, seul aux six-mètres (0-1, 27e). Et peu de temps s’écoule avant que ce dernier ne signe un doublé. À l’image du premier but, une incompréhension dans la surface des hôtes, et Mendes qui ne parvient pas à dégager correctement, qui finit de nouveau dans les pieds du buteur… aux six-mètres (0-2, 34e).

Cependant, Canach ne lâche pas l’affaire et continuer de faire pression sur le but adverse, ce qui finit par payer juste avant la mi-temps. Sur un centre, Deville parvient à dévier la balle pour Gomes, qui se retrouve très proche du but. Lui non plus ne tremble pas (1-2, 45+1). Même constat au retour des vestiaires, quand les hommes de Godinho poussent pour égaliser, et y parviennent rapidement. À l’instar du premier but de Canach, cette fois c’est Gomes qui dévie la balle de la tête pour Deville aux onze mètres, et ce dernier offre l’égalisation aux siens (2-2, 53e).

Strassen a du mal à contenir les offensives des hôtes ainsi qu’à se procurer des occasions, tout reste possible, alors qu’on entame l’heure de jeu. Le match retourne dans une dynamique plus équilibrée jusqu’aux arrêts de jeu, totalement fous. Moment choisi par les visiteurs pour arracher un penalty après une faute de Fernandes sur Mateus, que ce dernier se charge de le tirer et de… louper complètement, passant ainsi à côté d’un triplé et de la victoire de son équipe. Enfin, c’est ce que tout le monde pensait. Puisqu’après six minutes d’arrêts de jeu, Matheus se trouve avec le ballon dans le pieds, encore une fois aux six-mètres, pour délivrer toute son équipe (2-3, 90+6). Mais ce n’est toujours pas fini : Canach balance tout vers l’avant une dernière fois, où toujours une fois de plus, il y a un énorme cafouillage dans la surface adverse, dont Gomes sort gagnant, égalisant in-extremis  (3-3, 90+8).

Alessio Frappini

 

Hostert – Mondorf (2-1)

Ce match est joué sous des conditions climatiques compliquées, sur un terrain détrempé. Et si vous y ajoutez deux équipes jouant un match tactique, vous avez alors un cocktail assez morose avec peu d’occasions de but de part et d’autre, malgré une meilleure circulation de balle côté visiteur.

Mondorf se montre trop brouillon dans la zone de vérité, Hostert essaie de faire circuler le cuir, ce qu’il arrive à faire en deuxième mi-temps. Et sur une de ses premières tentatives pour approcher le but, Ahmeti d’un retourné acrobatique, ouvre le score sur un service de Bernardy (1-0, 60e).

Hostert se montre beaucoup plus entreprenant après la pause, l’ouverture du score n’est pas volée. Mondorf lui, n’y est plus, tous les deuxièmes ballons sont pour les locaux en ce moment. Et puis vint l’inspiration d’Issaka, qui des 16 mètres, contrôle son ballon avant d’armer une puissante reprise de volée du droit (1-1, 81e), qui relance complètement la fin de rencontre.

Mais maintenant, c’est au tour d’Hostert d’inscrire un but salvateur, que Fernandes est allé chercher avec ses tripes (2-1, 86e).  Cette victoire donne de l’air à Hostert en bas de classement.

Fabrice Baur

 

Jeunesse – Rosport (1-0)

Bon début de match de la Jeunsse, qui se procure dès la 3e minute une superbe occasion : un centre de C. Andrade, côté droit sans personne pour reprendre le ballon qui passe devant la cage vide de Burger. Il faut attendre la 20e pour voir Rosport s’offrir sa première véritable occasion et carrément manquer de peu l’ouverture du score, quand Ferreira prend de vitesse la défense eschoise et centre sur la tête de Camdzic qui envoie le ballon sur le montant droit de Sommer.

Première alerte sérieuse pour Jeunesse, avec un Rosport qui se montre plus et pose des problèmes à son hôte. Néanmoins, la première période se termine sur un contre bien mené par Elshan qui sert Flick, dont la frappe n’inquiète pas le portier nordiste.

Au début de la seconde période, Todorovic, l’un des hommes les plus réguliers de la Vieille dame sur cette phase aller, doit laisser sa place à Moreira pour cause de claquage. Un coup dur qui ne déstabilise pas les hommes de Reinhold Breu et à l’heure de jeu, ils vont même rater l’ouverture du score : Flick élimine un défenseur d’un crochet et d’un tir puissant, envoie la balle dans les bras de Burger qui repousse difficilement. Elshan, qui a suivi l’action, récupère le ballon mais loupe complètement son tir. Ce n’est que partie remise, puisqu’à la 70e minute de jeu, Lapierre prend tout le monde de vitesse  et centre pour Elshan, qui d’une reprise de volée, donne l’avantage à Jeunesse (1-0, 70e). Il faudra quand même gérer cet avantage en infériorité numérique après le rouge infligé à Diallo, qui venait d’entrer en jeu. Mais les Bianconeri vont faire le boulot.

Claude Bazzuchi

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