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[BGL Ligue] Avec 1 000 m2 de moins, Differdange – Pétange à l’étroit


Differdange ne peut pas recevoir à domicile. La partie de Subbuteo sur un stade voisin pourrait changer la façon de jouer... (photo d'archives : Gerry Schmit).

Le derby de ce mercredi soir (19h30) se joue sur un terrain un poil étriqué, en attendant la rénovation du toit du terrain habituel du FC Differdange 03. À qui profitera le crime ?

Les bactéries dans les tuyaux d’alimentation en eau du stade Jos-Haupert, c’est fini et Niederkorn pourra bientôt réintégrer ses installations. D’ailleurs, le derby de dimanche s’y jouera. Mais le toit du Parc des sports d’Oberkorn est lui encore en réfection et le FCD03 va devoir patienter avant de réinvestir son enceinte. Comme son meilleur ennemi contre Hostert (0-0) le week-end passé, voilà Differdange contraint de squatter le stade Jaminet, pas vraiment homologué pour ce genre de rencontre d’élite. Henri Bossi, après en avoir profité pour réduire les chances niederkornoises d’étirer son bloc, l’a souligné : «Il faut statutairement au moins 64 mètres de large. Là, il y en a au maximum 60.» C’est précisément ce que renseigne la fiche du Luna, sur le site de la FLF : 100 mètres de long sur 60 de large. C’est six mètres de long de moins que la pelouse habituelle du FCD03 et sept de moins en largeur. Cela fait plus de 1 000 m2 de moins.

Hostert en a profité à fond trois jours plus tôt. Mais qui sera le gagnant de cette bizarrerie entre Differdange – Pétange? Le Titus, où Nicolas Huysman a pointé un adversaire «très athlétique, l’une des équipes les plus hautes du pays» et qui aura donc peut-être plus de mal à en profiter sur les phases arrêtées. Paolo Amodio ne s’en soucie guère. Il vient de perdre Joachim pour une période oscillant entre deux semaines et un mois et ça le chavire parce que l’ancien international, un profil expérimenté qu’il possède peu, était «vraiment bien, sec, faisait toutes les séances à plein régime» et que «c’était vraiment le dernier dont on aurait pu penser qu’il se blesserait».

Il ne faut pas croire pour autant que le technicien est insensible à cette singulière réduction de l’espace vital que vivra son onze de base au stade Jaminet, même si la qualité de la pelouse l’inquiète plus : «On a joué à Hamm, sur un terrain qui ne devrait pas être homologué pour ce niveau et alors que le nôtre, à Oberkorn, n’est pas vraiment meilleur. Il est peut-être même encore plus pourri que tous les autres. En fait, on ne voit que des terrains pourris, alors…». Alors là, il y aura juste un dixième d’hectare de boue et de mottes de terre en moins… Qui s’en accommodera le mieux ?

Julien Mollereau