Le président du Fola, Mauro Mariani, a annoncé sa démission, mercredi soir. Le club eschois venait de conquérir un troisième titre officiel dans ce siècle.
Il a parlé de son père «qui a eu la bonne idée de m’amener à mon premier entraînement sur les hauteurs du Galgenberg à l’âge de 6 ans», mais aussi de son «ami», Gérard Lopez, «sans qui toute cette magnifique aventure n’aurait jamais vu le jour». Mauro Mariani y a mis les formes : mercredi soir, il a annoncé son retrait de la présidence du Fola Esch et l’affaire est suffisamment marquante pour mériter un communiqué de presse. D’abord comme bras droit de Lopez (onze ans) puis comme homme fort du club doyen (quatre ans), il a contribué à extirper le Fola des divisions inférieures et l’a ramené sur le devant de la scène. Joli tour de force.
«Je pars avec le sentiment du devoir accompli», indique-t-il en énumérant les succès de son mandat, de la conquête de trois titres nationaux («quatre» préfère-t-il annoncer, en comptant celui, non-attribué, de2020) mais aussi l’amélioration des infrastructures et de la formation autant que de l’encadrement de l’équipe première. Il ne sera donc pas là pour assister à une nouvelle campagne européenne, qui pourrait pourtant être la plus intéressante de l’histoire du club si d’aventure il parvient à passer le 1er tour de Ligue des champions contre le club de Gibraltar des Lincoln Red Imps.
«Le fonctionnement ainsi que la stratégie du club resteront inchangés», assure Mariani, qui n’a pas encore de successeur désigné mais assure rester à la disposition de son club.
Julien Mollereau