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[BGL Ligue] Achraf Drif, le malchanceux


Achraf Drif, ici avec les couleurs de son ancien club du Fola, joue de malchance depuis la saison dernière. (Photo : Luis Mangorrinha)

Depuis qu’il a rejoint le Fola à l’été 2018, Achraf Drif, l’ancien de Hostert (qui a peu de chance d’affronter son ex-club dimanche) accumule les pépins physiques.

Dimanche, le Fola se déplace du côté du stade Jos-Becker pour affronter Hostert (16h). Cela pourrait être le premier match de l’ailier du club eschois Achraf Drif face à son ancienne équipe. Car celui qui avait explosé chez les Vert et Blanc lors de la saison 2017/2018 n’avait pas pris part aux deux affrontements de la saison dernière.

« Lors du premier match, j’étais blessé à l’orteil. Puis, pour le retour, j’étais malade…», peste le joueur français de 27 ans. Et cette fois, cela semble une nouvelle assez mal parti pour qu’il puisse être sur la pelouse… «J’ai repris cette semaine, mais j’ai toujours un souci au talon. Je souffre d’une épine calcanéenne… », lance-t-il.

Orteil, appendicite et épine calcanéenne

Un souci de plus pour cet ancien élément de l’AS Nancy Lorraine. Il n’en a pourtant déjà pas manqué depuis qu’il a rejoint le club eschois. On peut même dire qu’il est passé d’un souci physique à un autre.

« Dès mon deuxième entraînement, en juillet 2018, je me suis blessé à un orteil… » Une blessure qui provoqua une indisponibilité qui augmenta semaine après semaine. « Au final, cela m’ennuya durant pratiquement toute la première moitié de la saison… » Et puis, au deuxième tour… « J’ai dû me faire opérer de l’appendicite fin mars. Avec un mois d’arrêt sans pouvoir faire de sport, ma saison s’est terminée là… »

Alors forcément, quand au début du dernier été son talon l’a fait souffrir, cela commença à faire beaucoup. « Les premières douleurs liées à cette épine calcanéenne sont apparues en août. Et en septembre, la douleur est devenue trop forte. Pour vous donner une image, c’est un peu comme si vous courriez avec un clou dans votre chaussure… Du coup, j’ai commencé à faire des soins. » Au menu, ondes de choc sur le talon (pour tenter d’atténuer cette excroissance osseuse), semelle orthopédique et une infiltration qui lui a permis de retrouver les terrains fin septembre et en octobre.

14 matches sur 37

« La douleur est partie, avant de revenir lors de la victoire face à Dudelange le 20 octobre… » Il a dès lors à nouveau coupé, histoire de calmer le mal. Avant donc de revenir un nouvelle fois.

« L’objectif est d’essayer de rejouer. Si la douleur est raisonnable comme c’est le cas actuellement, je peux aider mon équipe », explique celui qui n’a joué, au final, que 14 matches (sur 37 en championnat) en une saison et demie. Dont 7 dans la peau d’un titulaire. Loin de ce qu’on pouvait espérer de lui à son arrivée au stade Mayrisch. Loin forcément aussi de ce qu’il avait montré du côté de Hostert.

« Je ne me suis pas découragé malgré les circonstances, grâce aux gens qui m’entourent. Après, c’est vrai que mon moral parfois n’était pas non plus au plus haut… J’ai le sentiment que je pourrais apporter tellement à mon équipe si ces pépins physiques pouvaient une fois pour toutes me lâcher. Depuis que j’ai débarqué à Esch, je n’ai pas encore vraiment eu le sentiment d’avoir été à 100%. Mon souhait pour 2020 : ne plus être blessé ! Inch Allah ! »

Et histoire de mettre toutes les chances de son côté, il compte profiter de la trêve hivernale afin de prendre le repos complet nécessaire à véritablement soigné cette épine calcanéenne. « J’espère qu’en un mois – un mois et demi, ce sera bon. De manière à être prêt pour la reprise. Et que tout ça soit du passé. »

Julien Carette