Incapable d’enchaîner (1-1) un deuxième succès, contre un Etzella très amoindri par une vague de blessures, Niederkorn est en train de rater son sprint final.
Le Progrès monopolise le ballon dès l’entame. Après 155 secondes et suite à un cafouillage devant le but local, Peugnet, des cinq mètres, ouvre déjà le score. Sous les yeux de Dave Turpel (futur coéquipier?), les visiteurs continuent de se ruer à l’attaque sans se montrer de nouveau dangereux pour autant.
Etzella subit la pression etil faut un sprint de quarante mètres de Hemkemeier ponctué par une frappe déviée en corner, pour secouer et réveiller les nordistes (25e). Dans la foulée, un essai de Celani est repoussé par le montant du but gardé par Latik.
Un poteau partout!
Niederkorn, avec un air de suffisance, l’a échappé belle. C’est alors que survient un coup dur pour Etzella, déjà bien esquinté pour ce match, peu après la demi-heure de jeu quand Hemkemeier, blessé, rentre au vestiaire. Le Progrès a cependant complètement perdu son fil conducteur et sur une action collective limpide, Ferreira, d’un tir vicieux, égalise (1-1, 38e).
L’équipe locale, combative et courageuse s’enhardit au fil des minutes contre un adversaire défaillant dans la créativité. Celani, seul devant Latik, perd ce duel (63e) et Ferreira croise trop son tir (68e). De l’autre côté, le poteau s’oppose au bonheur de Pomponi (75e). Niederkorn, conscient qu’une qualification européenne passe par un succès au Deich, augmente maintenant la cadence et se fait plus menaçant. Le bastion défensif local tient pourtant bon. 1-1, c’est un point de gagné pour Etzella dans la lutte pour le maintien, deux points de perdus pour le Progrès dans la lutte pour l’Europe. Qui s’éloigne encore un peu plus.
Georges Bassing