Le Progrès a réglé ses comptes avec Mondorf et repris la tête.
Le Progrès doit confirmer son très bon début de saison en affrontant Mondorf, qui est sa bête noire, qu’il n’a jamais battu en DN. C’est un test révélateur après la défaite concédée chez le champion en titre. Cela semble se traduire sur le terrain, car le Progrès a le monopole du cuir, mais est sans solution aux abords de la surface.
Puis c’est le crash. Une énorme mésentente entre Flauss et Ferino sur un ballon renvoyé par Benhemine profite à Crnomut, qui pousse le ballon dans le but vide (0-1, 21e). Le Progrès va être secoué une seconde fois sur un coup franc magistralement frappé par Sinani dont le ballon est catapulté de la tête par Touré dans le petit filet gauche de Flauss (0-2, 26e). La malédiction semble se confirmer.
Dejvid Sinani est dans tous les bons coups de son équipe, un autre coup franc trouve le crâne de Soares, mais sa reprise passe au-dessus (30e). Les frères Thill vont alors sonner la charge. On les voit partout sur le terrain. Sébastien, le capitaine, joue un coup franc rapidement dans les pieds de son frère, Olivier, qui déclenche une lourde frappe de 30 m qui surprend la vigilance de Da Costa, un peu avancé (1-2, 31e). La rencontre s’emballe de plus belle, car le Progrès monte en puissance et veut rapidement revenir au score. Les Jaune et Noir passent par le côté gauche et Watzka trouve Karapetian dans la surface. L’attaquant arrive à contrôler le cuir et dans un angle fermé, il égalise (2-2, 34e), au grand bonheur des nombreux supporters locaux.
S. Thill est tout près d’inscrire le but de l’année, mais sa frappe de 35m frôle la lucarne droite de Da Costa (36e).
Mondorf joue toujours aussi bien et ses remontées de balle font très mal à l’arrière-garde locale. Nabli envoie Crnomut en profondeur, et ce dernier perd son duel avec Flauss (50e), qui se reprend de sa boulette en première mi-temps. Les frères Thill vont encore entrer une deuxième fois en action : Olivier déborde côté gauche et trouve Sébastien aux abords de la surface. Le capitaine reprend soudainement, sa frappe est contrée par un joueur adverse, mais le cuir termine sa course dans les filets de Da Costa (3-2, 55e).
Le reste est une énorme crispation, un Paolo Amodio à bout de nerfs et une équipe du Progrès pas rassurée. Le Progrès a été secoué, mais il n’est pas coulé.
De notre correspondant Fabrice Baur
Classement
Résultats de la 8e journée