Dudelange, piégé au stade Achille-Hammerel, rend sa première place au Progrès. Le double champion en titre n’aura pas été à la hauteur dans l’engagement, alors que se profile un choc face à un Fola largement requinqué.
Le F91 pourrait presque se montrer content du point pris, tant il a peiné à imposer son jeu et même s’il lui coûte une place de leader qu’il venait tout juste de conquérir avant la trêve internationale. On n’a tout simplement pas reconnu ce Dudelange-là, qui n’a pas été bon.
La chance des titulaires dudelangeois ? Dino Toppmöller ne peut pas remplacer onze joueurs à la mi-temps. Après 45 minutes de déchet, l’équipe de la Forge du Sud aura au moins su remettre une attaque en place.
Da Mota ne fête pas son but
Mais ce sont les hommes de Jacques Muller qui avaient pris les choses en main, en la personne de Daniel Da Mota qui a fait la misère à ses anciens coéquipiers sur son côté gauche. L’international a été omniprésent : à chaque fois que l’équipe de la capitale amène le danger devant la cage de Joubert, Da Mota fait partie de l’offensive. Il met d’ailleurs sa vitesse en évidence à la 11e, signant l’ouverture du score (1-0). Mais il a eu ensuite le tact de ne pas fêter son but. Après neuf ans passés au F91, il ne voulait surtout pas chambrer ses anciens coéquipiers. D’autant que son but intervient après une grossière erreur de Garos, qui perd la balle pratiquement dans sa surface, Osmanovic en profitant pour adresser un bon ballon qu’il n’y a plus qu’à pousser au fond.
Le RFCU ne veut pas s’arrêter là : un seul but face à une équipe comme Dudelange est loin d’être suffisant. Il tente, par des contres, d’inscrire le deuxième but. Et il y a l’espace. Car le bloc défensif dudelangeois galère à jouer proprement. Le RFCU est prêt à en profiter, mais à chaque fois, il manque de lucidité pour trouver la dernière passe. Le manque d’expérience se fait remarquer? C’est que Jahier est sur le banc.
La réaction des Dudelangeois tarde à venir. Cette équipe est méconnaissable et c’est contre toute attente qu’elle égalise à six minutes de la mi-temps. La reprise de volée de Mélisse ne laisse aucune chance à Ruffier. Au retour des vestiaires, Dino Toppmöller injecte quand même du sang neuf en envoyant Ibrahimovic et Pokar au combat. Mais le pari ne s’avère pas concluant, car aucun des deux n’a su tirer son épingle du jeu. Dudelange est loin d’être lumineux.
Plus le match avance, plus les hommes de Jacques Muller se replient dans leur surface. Le F91 essaye de forcer le destin, mais le peu d’occasions qu’il se crée file à côté. Le RFCU mérite amplement son point et le F91 de laisser sa place de leader au Progrès qui lui, s’est bagarré pour renverser Mondorf.
De notre correspondant Jessy Ferreira
Classement
Résultats de la 8e journée