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Ben Gastauer en mode tour


Ben Gastauer fait partie des cadres de l’équipe AG2R-La Mondiale. (Photo : Julien Garroy)

Tour de Romandie – Le Schifflangeois de l’équipe AG2R-La Mondiale est déjà tourné vers le Tour de France.

Après le Tour de Romandie, Ben Gastauer enchaînera en juin avec le Dauphiné, dernière rampe de lancement au Tour de France pour lequel il sera bien entendu indispensable dans son équipe. Cette semaine qui s’annonce lancera pour Ben Gastauer et ses coéquipiers d’AG2R-La Mondiale sa lente montée en puissance vers le Tour de France, où il fait aujourd’hui figure de coureur indispensable.

«Après ce qu’il vient de faire durant ces trois semaines, je vous garantis que Ben est assuré d’être au départ des trois prochaines éditions du Tour!», s’était exclamé, l’euphorie aidant, Vincent Lavenu auprès de Romain Gastauer, le père de Ben, peu de temps après l’arrivée.

Près d’un an plus tard, alors que le départ de la nouvelle édition approche doucement mais sûrement, les données n’ont pas changé d’un iota. Si les deux leaders sont clairement identifiés – vous aurez reconnu la paire française Péraud-Bardet – Ben Gastauer, troisième homme l’an passé, pour le classement par équipes auquel tient tant Lavenu, reste un homme de pointe dans le dispositif d’AG2R-La Mondiale.

Une valeur sûre. Un fidèle qui a monté presque tous les échelons, épousé tous les rôles jusqu’à celui de leader, en début de saison lorsqu’il a arraché un Tour du Haut-Var de très belle facture.

Issu du club formateur de Chambéry, Ben Gastauer a longtemps mijoté avant de pouvoir endosser ses propres responsabilités. «Sur toutes les courses World Tour par étapes auxquelles il participe, il peut prétendre à remporter une étape en faisant un coup comme Christophe Riblon l’avait fait en 2013 à l’Alpe d’Huez sur le Tour.

On l’a tous vu l’an passé sur la montée de Risoul, Ben dispose d’un niveau athlétique largement au-dessus de la moyenne. Moi, je suis persuadé qu’il connaîtra un jour une grande journée sur une étape d’un grand Tour», nous expliquait l’autre jour Jean-Baptiste Quiclet, l’entraîneur principal de l’équipe française.

Il pourrait connaître, pourquoi pas, sur ce Tour de Romandie et des routes qui, a priori, lui conviennent parfaitement, un nouveau moment de grande intensité dans l’une ou l’autre étape. «Il passe 95 % de son temps à travailler pour les autres. Mais on l’a vu, l’an passé sur l’Eneco Tour et cette année au Tour du Haut-Var, il sait aussi penser à tenter sa chance», note encore Quiclet.

Denis Bastien