Le Sparta a joué – et gagné – son deuxième match de l’année. Son capitaine, Victor Stein, fait le point sur la situation à Bertrange, après la 18e journée en Nationale 1.
Vous venez de jouer et de remporter votre deuxième match de l’année alors que d’autres en ont joué quatre. Est-ce un avantage ou un désavantage ?
Victor Stein : Je dirais plutôt que c’est un désavantage. On l’a vu, notamment en première mi-temps contre Contern, où on a manqué de rythme. Malgré tout, on s’est dit à la pause qu’on ne jouait pas bien, qu’on avait commis beaucoup de fautes, beaucoup de pertes de balles stupides et qu’on n’était qu’à quatre points derrière. On savait qu’on devait faire mieux au retour des vestiaires.
Et c’est ce qui s’est passé ?
Oui. On a réussi à mieux défendre, à limiter nos pertes de balle. Et même s’ils ont marqué autant de points que lors de la première mi-temps, globalement on a réussi à contrôler la rencontre. Sur la fin, je pense qu’ils étaient un peu fatigués, notre banc était plus fort. C’est toujours un plus quand des joueurs sortent du banc et apportent au moins autant que ceux qu’ils remplacent.
Vous avez notamment limité Mihailo Andjelkovic, très maladroit à 4/16 ?
Il nous connaît tous et est toujours très motivé quand il nous affronte. Mais avec Tom, Yannick et moi, on a su bien le contenir et éviter qu’il ne s’enflamme. À la fin, ça a payé.
Vous voilà à 11-4 avec trois matches de retard. Comment jugez-vous le parcours du Sparta jusqu’à présent ?
On a très bien terminé la première partie de saison. On s’est toujours fixé comme objectif de se qualifier le plus vite possible pour les play-offs et ensuite d’aller le plus haut possible. C’est ce qu’on fait. Si on regarde bien, il y a quelques matches où on a eu un peu de réussite, notamment contre le T71. Mais il y a en a plusieurs qu’on aurait dû gagner. Je pense qu’on est plus forts que l’Arantia, par exemple. Maintenant, on est plutôt contents de ce bilan jusqu’à présent.
Qu’est-ce que cela implique d’avoir trois matches en plus à jouer ?
On avait déjà un mois de janvier très chargé et ça le rend simplement encore plus chargé. Mais si on doit jouer tous les trois jours, on le fera.
Je suis là pour motiver les troupes
Le Sparta a réussi un très bon début de championnat. Pensez-vous que le fait d’avoir évolué sans pro pendant toute la seconde partie de saison dernière y est pour quelque chose ?
Absolument. Tout le monde a eu énormément de responsabilités. Tout le monde a grandi. Et même si on n’a pratiquement pas gagné de matches, à chaque fois on était dans le coup. Des joueurs comme Max Logelin, qui réalise une superbe saison, ont franchi un cap.
Même si tout se passait bien, vous avez choisi de changer de joueur pro avec Henry Pwono remplacé par Quintin Dove. Pour quelle raison ?
C’est une décision du club. Visiblement, ils ont trouvé que ça ne matchait pas avec l’équipe. Et avec Quintin, on a récupéré un très bon joueur également. Avec un profil différent qui s’est parfaitement intégré dans l’équipe.
Sur un plan personnel, il s’agit de votre première saison en tant que capitaine. Est-ce une surprise pour vous d’avoir été désigné à ce poste ?
Non. J’ai commencé au Racing et un jour mon père m’a demandé si je voulais progresser. Je lui ai dit que oui, alors il m’a dit qu’il fallait que j’aille au Sparta. Cela fait des années que je suis au club. Je suis quelqu’un de très vocal sur comme en dehors du terrain. Et comme, à part Tom (Schomer), je suis le plus âgé (24 ans) et que j’ai le soutien de mes coéquipiers, ce n’était pas vraiment une surprise.
En quoi consiste ce rôle ?
Je suis là pour motiver les troupes et montrer l’exemple que ce soit à l’entraînement ou lors des matches. Et pour le moment, ça se passe bien. Je tiens aussi à souligner que Yannick (Verbeelen) me soutient bien en tant que cocapitaine.
Vous pensez que vous êtes armés pour jouer le titre ?
Bien sûr ! Sinon je ne jouerais pas. On est une équipe très jeune, on manque d’expérience mais elle vient avec les matches. Le plan est d’installer le Sparta au sommet pour les prochaines années en s’appuyant sur des joueurs issus du club. On va tout faire pour y parvenir.