[Basket] Amicale contre T71 : «Un bon test pour voir où on en est»

2e JOURNÉE EN ENOVOS LEAGUE Après avoir déroulé, respectivement face aux Musel Pikes et Mamer, l’Amicale et le T71 se retrouvent ce samedi. Pour ce qui est le premier vrai choc de la saison.

Après une première journée de championnat qui a permis aux formations de prendre leurs marques dans cette saison, cette deuxième journée permet d’avoir droit à une affiche de rêve sur le papier. L’occasion de prendre le pouls de l’Amicale et du T71 auprès de leurs capitaines respectifs.

Qu’avez-vous pensé de votre premier match?

Noah Medeot (Amicale) : Déjà, je trouve que notre nouvel Américain (NDLR : Elyjah Goss) a fait un super job (21 pts, 21 rebonds). Il est exactement le joueur dont on avait besoin. On n’a pas besoin d’un mec qui ne met que des points et rien d’autre. Lui, il communique en défense, il prend des rebonds, il peut marquer des points. D’une manière générale, quand on gagne, on est toujours satisfaits. Mais après, on a tout de même raté pas mal de tirs faciles. Il y a beaucoup de trucs qu’on aurait pu mieux faire tant en attaque qu’en défense. On constate que la balle ne tourne pas encore aussi bien que l’an passé. Qu’il y a eu quelques soucis au niveau de la communication. Maintenant, c’est normal avec deux joueurs à intégrer (NDLR : Elijah Goss et Tom Konen) et un jeune qui va avoir plus de responsabilités (Sean Bujega) avec la blessure de Bobby (Melcher). Il n’a que 17 ans, mais il est vraiment pas mal. C’est un peu dur d’entrer dans le grand bain comme cela, mais ça lui donne une bonne opportunité de montrer ce qu’il sait faire.

Christopher Jack (T71) : Offensivement, je dirais qu’on a été vraiment bien. On a appliqué à la lettre tout ce qu’on avait préparé à l’entraînement. Mais en défense, c’était difficile. Il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Des trucs qu’on n’a pas bien faits du tout. Et il ne faut pas oublier que Mamer jouait sans Finn (Reisdorffer), un jeune big man qui est vraiment pas mal. Ça aurait sûrement été un jeu différent s’il avait été là. Pour nous, c’est plus facile de jouer contre des équipes plus petites et qui courent vite que contre des formations avec des mecs qui font 2,05 m et 120 kilos.

On a des joueurs qui peuvent tous apporter quelque chose

Selon vous, l’équipe est-elle plus forte que la saison dernière?

N. M. : Oui. On a encore plus de joueurs pour faire davantage de rotations. Ça veut dire que tu peux te donner vraiment à 100 %, car tu sais qu’après tu peux aller te reposer sur le banc quelques minutes et revenir encore plus fort. On a des joueurs qui peuvent tous apporter quelque chose : scorer, jouer la défense. Je pense qu’on peut compter sur 10 ou 11 joueurs qui ont du potentiel. Et avec le retour de Lou (Demuth, opéré du coude au début de l’été), on aura encore plus de rotation.

C. J . : Je vois en tout cas qu’on joue beaucoup mieux ensemble. Dès le premier entraînement, on l’a constaté. On était vraiment au niveau de la quatrième ou cinquième semaine de présaison de l’an passé. On a commencé beaucoup plus vite partout. Ça a tout de suite fait un clic. Et selon moi, Brandon (Randolph) et Eddie (Colbert) sont des joueurs qui s’intègrent vraiment bien à notre système de jeu. Ils comprennent le jeu, le coach. Tout le monde sait que le coach veut des joueurs qui ont un QI basket élevé et c’est leur cas. Je pense que ce sont les bons joueurs pour nous.

Après une entrée en matière facile, on change de calibre. Que vous inspire cette rencontre?

N. M. : C’est un bon moyen de voir à quel point où on se situe. On pourra aussi changer des choses qui n’ont pas bien fonctionné lors de la première rencontre. Après, ce n’est qu’un match de début de saison. Ce n’est pas parce qu’on gagne qu’on sera champion et si on le perd, ça ne change rien non plus pour l’une comme pour l’autre équipe. On va encore se retrouver durant la saison. Et peut-être même à plusieurs reprises. La saison est encore très longue.

C. J. : Bien sûr qu’on aimerait faire un statement. Mais c’est dur à dire quand on est dans les toutes premières semaines de la saison. Tout le monde observe tout le monde, essaie de comprendre comment les battre. Après, c’est sûr que Steinsel est très fort. Pour moi, avec Esch, ce sont les deux meilleures équipes du championnat sur le papier. Ce sera beaucoup plus difficile que contre Mamer. Ensuite, je pense, d’après ce que j’ai compris, que Bobby (Melcher) ne va pas jouer et c’est sûr qu’il donne du rythme à cette équipe. Mais même sans lui, ils ont des joueurs très forts. On ne connaît pas leur nouvel Américain mais Jarvis (Williams), si. Comme je l’ai dit, il est encore très tôt dans la saison mais ce sera un bon test pour voir où on en est. Quelles sont nos forces et nos faiblesses.

On veut jouer un match fort en défense. C’est vraiment la clef pour nous 

Quelle sera la clef du match?

N. M. : Forcément, on doit essayer de limiter les points de leurs Américains. Leur enlever un peu de force. On ne doit pas non plus laisser tirer CJ. Et puis on doit moins se compliquer la vie. Lors du premier match, parfois au lieu de prendre un tir facile et ouvert, on a fait une action en trop et raté des shoots faciles. On doit limiter aussi nos problèmes de communication en défense, nos pertes de balle. On doit se concentrer en défense et ne pas trop réfléchir en attaque.

C. J. : On veut déjà jouer un match fort en défense. C’est vraiment la clef pour nous. Les prendre en défense sur tout le terrain. Leur mettre la pression. J’espère que ce ne sera pas une rencontre qui se jouera en 120 pts. Si on est costauds en défense, ça pourra nous donner l’avantage pour les fast breaks notamment. Dès le premier jour d’entraînement, Dino (Ceman) et Davide (Grun) ont montré qu’ils avaient énormément progressé, même chose pour Angelos (Giannopoulos). On a des joueurs qui peuvent tous mettre entre 10 et 15 pts.

Vous êtes-vous fixé un objectif sur le plan personnel cette saison?

N. M. : Oui, bien sûr. Tu veux toujours progresser par rapport à la saison précédentes. Alors je me suis fixé des petits buts personnels. L’équipe nationale? Si on m’appelle même juste pour m’entraîner, je participerais à 100 %. J’ai joué deux ans chez les U20, j’étais même capitaine. Alors oui, c’est un objectif. Mais à plus long terme. Pour avoir une chance, il faut d’abord bien jouer.

C. J. : Pas spécialement. Comme la saison dernière, je veux tout faire pour aider l’équipe. Je ne me fixe pas un but en me disant que je vais mettre 20 pts par match, ça met trop de pression et ce n’est pas forcément la meilleure chose pour l’équipe. Je vais tout donner et on verra comment ça se passe.