L’équipe nationale va en découdre ce soir en Norvège pour son dernier match de cette première phase dans les préqualifications de la Coupe du monde-2027.

Un rappel pour commencer. Les trois vainqueurs de chaque groupe et les meilleurs deuxièmes verront la suite de la compétition. Actuellement deuxième de son groupe, après une victoire face à la Roumanie, les Luxembourgeois conservent toutes leurs chances d’y croire. Mais pour cela, il faudra battre la Norvège ce soir avec un maximum possible de points de différence, et puis attendre dans ce groupe de trois le résultat, dimanche, du match entre la Roumanie et la Norvège.

Cela fait beaucoup de si, même si les hommes de Ken Diederich ont démontré de belles choses face aux Norvégiens durant le match aller à la Coque, qui date de février 2024. Jusqu’à huit minutes du terme, les Luxembourgeois menaient d’un point (52-51) avant de s’effondrer et de perdre la rencontre avec une différence de 14 points en faveur des Norvégiens.

Des adversaires athlétiques

«C’est une équipe très athlétique, avec des grands joueurs tels que Harald Frey, meilleur scoreur de la première confrontation. Un joueur à garder à l’œil, car la Norvège a dominé le rebond et gagné la guerre à trois points avec une réussite de 27,9 % au tir longue distance. Nous avons des chances de l’emporter, mais pour cela il va falloir jouer notre meilleur basket», souligne justement l’entraîneur national, Ken Diederich

«On a su leur mettre la pression durant le match aller, on a fait jeu égal jusqu’à huit minutes du terme, donc bien sûr, on se déplace en Norvège avec l’intention de l’emporter, même si on sait très bien que ça ne sera pas facile. Ce n’est pas simple de jouer dans un groupe à trois équipes, car on a moins de matches. J’aurais vraiment préféré qu’on soit dans un groupe de quatre équipes, car cela permet d’avoir deux rencontres d’affilée. Or, dimanche, on sera exempt de match», poursuit Ken Diederich.

Cela fait déjà une dizaine de jours que les joueurs s’entraînent ensemble, enregistrant l’arrivée de Ben Kovac samedi soir, qui qui a rejoint l’équipe après avoir joué avec son club de Besançon à Boulogne vendredi. Un premier entraînement de shoots lundi matin, un deuxième avec toute l’équipe le soir et il était déjà l’heure de rallier la Norvège. Après avoir pris l’avion mardi en direction d’Oslo, les joueurs auront eu encore deux entraînements sur place pour s’acclimater avec la Nordstrand Arena. Pour l’ailier luxembourgeois, «pour battre la Norvège, il faudra être très fort aux trois points, car à l’intérieur de la raquette, on connaît nos forces avec des joueurs comme Alex Laurent, Oliver Vujakovic ou encore Clancy Rugg»

Thomas Grün peut partir en beauté

Des intérieurs athlétiques, mais aussi rapides, à qui Ken Diederich demande beaucoup durant les rencontres, mais qui au fil des années ont démontré toutes leurs capacités et leur savoir-faire.

Il y aura beaucoup d’émotions durant cette rencontre en Norvège. Comme annoncé la semaine dernière, un pilier de l’équipe nationale, le joueur du Basket Esch Thomas Grün, arrivé en même temps que l’entraîneur national, a décidé de tirer un trait sur sa carrière internationale.

«C’est une très grosse perte pour l’équipe nationale, constate Ben Kovac. Tout le monde est unanime, Thomas (Grün) va nous manquer, c’est un joueur expérimenté, un meneur sur le terrain qui donne tout, mais aussi un super gars. Il est facile de s’émouvoir de son départ : on a commencé à construire l’équipe il y a dix ans, il a été un acteur de cette transition.» «C’est un joueur incroyable, toujours disponible pour l’équipe, un excellent meneur et un super gars, sur et en dehors du terrain», poursuit l’entraîneur national.

Et si Thomas Grün partait sur une belle victoire face à la Norvège et permettait aux siens de rêver quelques jours de plus en attendant le résultat de dimanche entre la Roumanie et la Norvège?

Réponse dès ce soir à la Nordstrand Arena, à Oslo.

De notre correspondant Alexandre Adam