L’Amicale, vainqueur au forceps de la Résidence, est la seule formation à pousser au match 3. Tom Konen savoure.
C’était un vrai match de play-offs?
Tom Konen : Absolument. Au match aller, c’était assez serré jusqu’au bout. Samedi, on s’est juste dit qu’on devait tout donner pour ne pas avoir de regrets. Et c’est ce qu’on a fait. De Jarvis en passant par les autres joueurs du cinq ou ceux du banc, comme Ivor qui fait son record de la saison, tout le monde était prêt.
La rencontre a été très serrée pendant tout le match. Selon vous, qu’est-ce qui a fait la différence?
On savait que le match allait être difficile, mais on s’est dit jusqu’à la fin qu’on n’allait pas baisser les bras. C’est principalement notre défense qui a fait la différence sur la fin. Stein est limité à un sur huit à trois points, on a fait un bon job. Et puis, bien sûr, Jarvis. On sait marquer en équipe mais on sait aussi que si on a besoin de points et qu’il reste dix secondes à jouer, on peut lui passer la balle et il va se débrouiller pour marquer. Et chaque fois qu’il était gardé par un Luxembourgeois, on le servait car il y avait un mismatch.
Le coach m’a dit que j’étais un des meilleurs shooteurs du pays et que je devais tirer. C’est ce que j’ai fait
Le fait de ne pas avoir de pression vous a-t-il aidés?
On avait une certaine pression, on savait très bien qu’il pouvait s’agir de notre dernier match de la saison. Mais on n’y a pas pensé. On s’est dit qu’il fallait jouer, qu’on n’avait rien à perdre puisqu’on avait déjà atteint notre objectif de jouer les play-offs. Et le coach a trouvé les bons mots pour nous motiver. Moi notamment.
C’est-à-dire?
Il m’a dit que j’étais l’un des meilleurs shooteurs du pays alors que je devais tirer. Bien sûr il a dit cela pour me motiver mais après avoir raté mes deux premiers tirs, j’ai rentré les suivants et à la pause j’avais une quinzaine de points. Bon après, ça a été plus compliqué, je n’ai pas marqué et les défenses se sont adaptées. Mais j’ai essayé d’apporter ce que je pouvais. Notamment en défense où tout est dans la tête.
Et résultat, vous renvoyez la série à Walferdange. Et vous n’êtes plus qu’à un match de la demi-finale?
Exact. Maintenant, tout peut arriver. En quatre matches, on a battu deux fois celle qui a longtemps été la meilleure équipe du pays. On n’est plus si loin de la demi-finale. Et après, tout est possible.
Un dernier mot sur l’ambiance?
Il y avait une super ambiance. Les fans nous ont donné les chair de poule. Jarvis a tapé dans les mains pour demander leur soutien. Après quelques années compliquées, les supporters reviennent. C’est quelque chose de très important.