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[Basket] Steinsel, un mois après…


Dimanche, cela fera un mois pratiquement jour pour jour qu’on n’aura plus vu Noah Medeot et l’Amicale sur un parquet. 

Après avoir vu ses deux premiers matches reportés, l’Amicale doit enfin commencer son année 2022, sur le parquet du Racing.

Vendredi 17 décembre, Hall Alain-Marchetti. L’Amicale termine l’année 2021 en dominant Heffingen (82-70). Sa troisième victoire consécutive. Malheureusement pour les coéquipiers de Bobby Melcher, la pause entre Noël et nouvel an arrive au plus mauvais moment pour une formation métamorphosée depuis l’arrivée de Jarvis Williams dans ses rangs.

Qu’à cela ne tienne, tout le monde reprend le chemin de l’entraînement pour enchaîner juste après nouvel an. L’adversaire est de taille puisqu’il faut se déplacer sur le parquet de la Résidence, le leader du championnat. Malheureusement pour les deux équipes, Omicron s’est invité à la fête : plus de trois cas dans l’effectif walferdangeois et voilà le match reporté.

Il devrait être disputé jeudi prochain. Bon, pas grave, cette reprise est très dense, avec trois matches en une semaine. Et l’adversaire est un autre gros morceau : Ivor Kuresevic et compagnie se préparent à la réception du Sparta… ou pas : «Cas de covid au Sparta. Nous, tout le monde est bon. Ces reports sont énervants, car le programme se charge pour les semaines à venir et nous perdons le rythme. C’est très décevant!», constate, un brin dépité, Étienne Louvrier, le coach des Fraisiers. La date du 6 février est évoquée pour disputer le match face aux joueurs de Chris Wulff.

La troisième sera-t-elle la bonne? Pour le moment, en tout cas, on s’oriente vers ce cas de figure. Si tout va bien, l’Amicale se rendra, dimanche, du côté du Tramsschapp pour défier un Racing qui pointe au 11e rang et reste sur une courte défaite face au T71 alors qu’ils n’avaient qu’un seul Américain : «Ils ont plutôt bien joué avec un seul Américain. Dimanche, en auront-ils deux? Ça change la donne. Nous, on doit se concentrer sur nous.»

Une chose est acquise : la motivation sera au top côté Steinsel : «L’équipe est très motivée à l’idée de retrouver les parquets», confirme Noah Medeot. «On s’est entraînés très dur ces dernières semaines sans pouvoir jouer. On va rentrer dans ce match avec une extra-motivation», abonde Tom Konen.

Manque de rythme

La motivation, c’est bien. Mais forcément ça ne suffit pas. Pour Étienne Louvrier, le principal problème pour son équipe sera le manque de rythme : «Je suis dans mes petits souliers. Un mois, c’est long…».

Et d’ajouter : «Les équipes qui, comme nous, visent le maintien gagnent (NDLR : les Musel Pikes viennent de battre le Racing et l’Arantia, le Telstar s’est offert la Résidence), donc je ne suis pas serein du tout. Ces deux matches risquent de nous coûter très cher !».

Maintenant, on parle d’un mois sans jouer. Mais pas sans s’entraîner : «Ça aurait été pas mal de retrouver un rythme de match contre Walferdange et le Sparta, voire d’aller chercher une ou deux victoires. Mais l’envie de jouer est présente. C’est vrai que nos adversaires s’améliorent mais nous également. Au fil des séances, on se sent de mieux en mieux les uns avec les autres. On constate des progrès sur les dernières semaines», indique encore Noah Medeot.

Avant la pause forcée et la pause, l’Amicale, qui avait commencé sa saison par un vilain 0-5, était tout simplement l’une des meilleures équipes du championnat, restant sur cinq victoires lors des six derniers matches. Avec un classement très serré un peu partout, la moindre victoire ou la moindre défaite peut avoir des conséquences.

Steinsel pointe actuellement au dixième rang, avec un point de retard sur la huitième place, mais un ou deux matches en moins par rapport aux deux équipes qui comptent 21 pts. Les play-offs, totalement illusoires il y a encore quelques semaines, sont désormais clairement un objectif : «Pour nous, le but est d’atteindre les play-offs et on va tout faire pour y parvenir», conclut Noah Medeot.

Si, bien sûr, Omicron ne perturbe pas encore une fois la donne. On dit jamais deux sans trois. Mais si le virus pouvait lâcher l’Amicale, nul doute que ça l’arrangerait !