Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
NATIONALE 1 (12e JOURNÉE) Après trois défaites de rang, le T71 a relevé la tête en imposant sa loi à Etzella. Une victoire en forme de déclic pour Dudelange.
Esch, l’Amicale et Musel Pikes : Dudelange restait sur trois défaites face à trois autres grosses cylindrées du championnat. Mais ça, c’était avant la victoire de ce week-end face à Ettelbruck.
Le Quotidien : Qu’est-ce qui a changé entre la victoire de samedi et les trois défaites qui avaient précédé?
Gilles Ruffato : On était dans un petit trou. Certes on travaillait dur, mais la réussite n’était pas au rendez-vous face à Esch, l’Amicale ou les Musel Pikes ces dernières semaines. L’emporter cette fois face à une autre bonne équipe de la série, Etzella, va nous donner un supplément de motivation. Je pense qu’on est de nouveau sur le bon chemin.
Vous parlez d’un « petit trou » mais cela peut ressembler aussi une petite crise quand on connaît le palmarès et les résultats du T71 ces dernières années, non?
Non. C’est vrai que nous sommes dans une situation pour le moins inhabituelle à Dudelange, à savoir devoir se battre pour terminer la phase classique dans le top 6. Nous avons perdu deux ou trois matches que nous voulions vraiment remporter. C’est le genre de série qu’on a rarement vécue avec le T71. Mais il ne faut pas oublier qu’on évolue avec un effectif réduit. Il y a tout d’abord Chris Jones qui est suspendu jusqu’à la mi-janvier (NDLR : il avait été contrôlé positif au cannabis après la finale de la Coupe en mars dernier).
Et puis, il y a Nelly (Stephens) qui souffre d’une blessure au doigt. Cette dernière l’empêche de pouvoir s’entraîner la semaine afin de se préserver pour la rencontre du week-end. Du coup, c’est parfois dur durant les matches et il apporte un peu moins en termes de points. Et vu que notre équipe manque un peu de profondeur au sein de l’effectif… Heureusement, l’arrivée de Tim Schmit nous a fait du bien.
Il semble être un bon apport…
Tout à fait. Tim s’est parfaitement intégré au sein du groupe. On sent qu’il connaît déjà bien ce championnat. Prenez ce samedi, il a apporté 15 points en venant du banc. C’est quelque chose que nous n’avions pas avant. Il nous amène une plus grande rotation. Et puis un peu de taille.
Peut-on parler de déclic avec ce succès sur Ettelbruck?
Certainement. On a prouvé qu’on était capable de prendre le meilleur sur une bonne équipe. Évidemment, ce n’est pas pour cela que nous allons gagner d’avance toutes les rencontres qu’il nous reste à disputer. Il faut qu’on continue à bien bosser. Mais moralement, cela fait du bien.
On a le sentiment qu’on n’a pas encore vu le vrai Dudelange cette saison…
C’est vrai. On a connu pas mal de petits soucis qui ont fait qu’on n’a jamais été véritablement au complet. Vous pouvez d’ailleurs encore ajouter l’opération de Cory Johnson à ce que j’ai cité précédemment… On s’est à chaque fois adapté, mais cela explique tout de même notre situation.
Le vrai Dudelange, ce sera pour les play-offs?
Oui! Si on fait partie du top 6, que les points du classement sont alors divisés par deux, qu’on peut aligner une groupe au complet, que Chris (Jones) revient, que Tim (Schmit) est encore plus dedans… Mais pour l’heure, concentrons-nous pour bien terminer parmi les six premiers. Il nous reste six rencontres à disputer et pour être sûr de faire les play-offs, on doit en remporter quatre.
Vous avez rendez-vous vendredi à Contern, troisième à égalité avec Etzella…
Une partie importante. Si on l’emporte, on sera dans une situation bien meilleure, à une petite unité de notre adversaire du soir. Par contre, en cas de défaite, on se situera à trois longueurs…
Une rencontre cruciale?
Cruciale, non. Importante. Les derniers matches de la phase régulière, eux, pourraient être cruciaux. En espérant évidemment qu’ils le soient le moins possible. Car cela voudrait dire qu’on est qualifiés.
Julien Carette
