La FLBB tiendra samedi une AGE qui doit déterminer la suite à donner au championnat, arrêté jusqu’en janvier.
À la suite de cette annonce, la FLBB a rapidement convoqué une assemblée générale extraordinaire pour étudier la suite à donner au championnat. Comme c’est de coutume, elle a demandé aux clubs qui le souhaitaient de faire leurs propres propositions afin qu’elles soient soumises au vote. De son côté, elle a elle-même formulé un scénario… ou plutôt trois…
Ce samedi, en virtuel, les clubs seront donc à nouveau sollicités pour faire un choix. Il ne s’agit ni plus ni moins que de la troisième AGE de l’année et, on l’espère, la dernière. La première n’avait pas permis de dégager une majorité pour un nouveau mode de championnat, ce qui en avait entraîné une deuxième qui avait validé l’élite à 12 et un système de montées-descentes qui permettait, le cas échéant, à trois clubs de N2 de monter.
Pour ce troisième rendez-vous, deux propositions seront donc sur la table. Et si chacune devra être soumise au vote et pourra donc recueillir plus de 50 % des voix ou moins de 50 %, il y aura forcément une décision. En effet, la FLBB a prévu tous les cas de figure. En clair, si une proposition est majoritaire, elle sera adoptée, si les deux le sont, un autre vote où l’une sera opposée à l’autre sera effectué et si aucune ne l’est, ce sera la fédé qui tranchera.
Trois dates de reprise prévues par la FLBB
Dans son rôle, la FLBB, dirigée par Samy Picard, a fait parvenir aux clubs sa proposition de reprise. On plutôt ses propositions de reprise. En effet, personne à l’heure actuelle ne peut dire quand et si on pourra reprendre plus ou moins normalement. Alors l’instance se base sur trois scénarios possibles, avec trois dates de reprise possibles.
Le plus optimiste table sur une reprise dès le 9 janvier. Dans ce cas, il resterait 18 week-ends de compétition jusqu’au 23 mai. Suffisant pour terminer l’ensemble des rencontres de saison régulière et enchaîner avec une finale en mode best of 3 et un barrage entre le 10e de N1 et le 3e de N2 pour la montée. La N2 verrait également son calendrier adapté alors que les dames auraient droit à un Final Four en best of 3 également. Dans ce scénario idéal, les matches de Coupe seraient maintenus.
Le deuxième évoque une reprise le 6 février, soit pour une durée de 14 week-ends de compétition. Dans ce cas, il est soumis au clubs deux solutions (vous suivez ?), à savoir soit on termine la saison régulière et il n’y aura pas de finale et pas de Coupe. Soit on termine la phase aller qui déterminera le classement pour des play-offs en mode best of 3, des play-downs à 4 et un barrage. Avec quatre tours de Coupe maintenus et un week-end de Final Four. En N2, on terminera les matches aller-retour de la première phase et on passerait directement aux barrages et la Coupe serait maintenue. Pour les dames, le programme serait inchangé par rapport à la première proposition.
Le dernier cas de figure envisagé évoque une reprise le 6 mars. Le temps, pendant ces 12 week-ends, de terminer la phase aller en N1 avec des play-offs en mode best of 3 et des play-downs, mais plus de Coupe. La N2 terminerait ses matches aller-retour de la phase 1, mais n’aurait pas de deuxième phase ni de barrage ni de Coupe. Quant aux dames, elles pourraient terminer la phase aller et enchaîner avec un Final Four en best of 3 et pas de Coupe.
S’il n’était pas possible de reprendre en mars, le championnat serait tout simplement annulé. On le constate, la fédération a vraiment tenté d’étudier toutes les possibilités selon l’évolution – totalement inconnue à ce jour – de la situation sanitaire.
Romain Haas