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[Basket] Raul Birenbaum (La Résidence) : «On est sur le bon chemin»


Début de saison parfait pour Raul Birenbaum et la Résidence. (Photo : mélanie maps)

2e JOURNÉE EN LBBL Deuxième victoire en deux matches pour la Résidence. Après Etzella, elle fait tomber l’Amicale à Steinsel. Raul Birenbaum apprécie.

Deux victoires en deux matches, on peut dire que cette saison part bien ?

Raul Birenbaum : Effectivement, on a bien commencé. On bat deux favoris, c’est important pour la confiance. Il ne faut pas oublier qu’on est une toute nouvelle équipe. Ces victoires montrent qu’on est sur le bon chemin.

L’équipe a beaucoup changé par rapport à la saison dernière. Pourquoi l’avoir rejointe ?

En fait, c’est à cause de Dragan (NDLR : Stipanovic, le coach). Il était assistant à Etzella et il m’a demandé si je le rejoindrais s’il décrochait un job de head coach. Je lui ai dit que je le suivrais. Depuis le début, avec lui, on a une bonne connexion. On s’est tout de suite compris. Il a un peu le même caractère que le mien. Il comprend le basket luxembourgeois. Je lui fais confiance et il me fait confiance.

Votre rôle a-t-il changé par rapport à celui qui était le vôtre à Etzella ?

Oui. C’est complètement différent. À Ettelbruck, j’étais un joueur de complément. Je m’entraînais quatre à cinq fois par semaine pour jouer une grosse dizaine de minutes. À Walferdange, j’ai davantage de responsabilités. Un peu comme à Contern, je suis là pour gérer l’équipe. Voir si tout le monde est dans le match. Contrôler le jeu. J’étais content à Etzella, mais c’est vrai qu’il me manquait quelque chose.

Si on applique les consignes du coach, ça fonctionne

Et vous vous êtes tout de suite senti à l’aise au sein de l’équipe ?

Oui. J’avais déjà joué avec Oli (Vujakovic) en équipe nationale, on s’est toujours super bien entendus. Je savais que Xavier (François) était un très bon joueur, avec beaucoup d’expérience. Qui comprend le jeu. Dès le premier entraînement, j’ai senti qu’il y avait un bon truc entre nous trois. Dans des situations en fin de match, quand j’ai la balle, on est sûr qu’un des trois va marquer. Il y a forcément un de nous trois qui est libre. Ce n’est pas évident de défendre sur nous.

D’autant plus que vous pouvez également compter sur l’Américain Leon Ayers, qui a encore sorti un gros match ?

Il a encore fait une super défense, comme la semaine dernière quand il s’est occupé de Sticky (Gutenkauf). Il est grand, rapide, il sait bien jouer en défense. Pour moi, c’est le mec parfait pour le Luxembourg. Il sait tout faire. C’est de ça dont on a besoin ici.

Et avec lui, vous remportez une nouvelle victoire contre un gros. Comment s’est déroulé le match ?

Au début, c’était assez serré. Mais on était devant pratiquement tout le match. On a joué avec beaucoup de confiance. On savait que si on appliquait les consignes du coach, ça marcherait à chaque fois. En revanche, quand on a commencé à dribbler, dribbler, dribbler, à faire du streetball, c’est là qu’on a connu des problèmes pour marquer des points.

Deux victoires en deux matches. C’est seulement deux victoires ou ça veut déjà dire quelque chose ?

Certes, on bat deux candidats au titre et peut-être qu’on sera un peu plus attendus qu’on ne l’était au début. Mais pour moi, ce ne sont que deux matches. Maintenant on se concentre sur la Coupe, puis sur notre prochain adversaire. Et on avance pas à pas.