APRÈS LA 10e JOURNÉE EN ENOVOS LEAGUE Un Sparta invaincu, des suivants pas très loin et un premier écart avec la huitième place, une hiérarchie semble se dessiner.
La reprise du championnat a permis aux plus forts hiérarchiquement de prendre l’avantage sur leur adversaire du jour. Si bien que pour la première fois depuis le début du championnat, une certaine hiérarchie semble se dessiner.
Si on regarde le classement ce matin, on constate en effet qu’il y a désormais un petit écart entre le septième et le huitième. Deux points, ce n’est pas grand-chose, mais dans un championnat aussi serré qu’est l’Enovos League cette saison, ça peut compter à la fin.
Bien sûr, on n’est pas dans la même situation que l’an passé. Au même moment du championnat, on comptait 4 équipes avec 2 victoires ou moins. Cette saison, il n’y a que deux formations qui ont gagné un (Contern) ou deux (Racing) matches.
Ce week-end, on a assisté à une nouvelle démonstration de force du Sparta, sur le parquet du Racing. Une promenade de santé derrière 5 joueurs à 10 points ou plus pour un leader qui poursuit sur son incroyable lancée.
Derrière, avec un retard de deux points, on retrouve les deux voisins du Nord. Etzella a maîtrisé son sujet sur le parquet du T71, avec un Thomas Henkel en état de grâce. Alors que l’Arantia, formation qui reste sur la meilleure série derrière l’intouchable Sparta, signe, au Filano contre Mamer, sa septième victoire de rang en championnat. Les joueurs de Karolis Abramavicius se sont essentiellement appuyés sur les quatre étrangers même si Edson de Sousa tire son épingle du jeu avec 18 pts pour son compteur. Les deux dauphins du Sparta vont s’expliquer entre eux, la semaine prochaine pour un match qui promet beaucoup.
Les deux Nordistes ont creusé un petit trou sur désormais un duo, puisque deux points les séparent du tandem T71, dominé par Etzella, et Basket Esch, qui a renversé les Musel Pikes à Stadtbredimus dans le dernier quart grâce notamment à Deni Ramos Fonseca (10 pts à 50% au tir) ou encore à un précieux Corentin Cornu (11 pts en sortie de banc).
Juste derrière, à un petit point, on retrouve ainsi la Résidence et l’Amicale. Les Walferdangeois de Rainer Kloss ont su avoir le dernier mot face à Kordall et son meilleur scoreur de la ligue, Robertas Jonaitis, limité à seulement 14 petites unités. Des Steelers qui avaient un nouveau joueur US, Erik Timko (20 pts, 11 rebonds, 2 passes). La Résidence a pu compter sur un quatuor à 14 pts et plus et son excellent capitaine Oli Vujakovic (21 pts, 7 rebonds, 9 passes), qui surfe sur la forme démontrée lors de la fenêtre internationale.
Un premier pas vers les play-offs
De son côté, Steinsel a un peu plus enfoncé des Conternois dominés de la première à la dernière minute par des Fraisiers où Alex Laurent (16 pts, 6 rebonds) et Jonas Theisen (10 pts en sortant du banc) ont apporté leur écot en attaque à Ashton Sherrell, qui a mené l’équipe avec 32 pts et 8 rebonds.
Toutes ces formations semblent avoir fait un premier pas vers une qualification en play-offs, même si on n’a pas encore atteint la moitié du championnat.
Mais ils ont tout de même au moins deux points d’avance sur leurs plus proches poursuivants. On retrouve ainsi un trio qui compte 13 pts avec Mamer, les Musel Pikes et leur nouveau coach Filipe Abreu et les Steelers de Kordall. Trois formations qui ont déjà démontré qu’elles pouvaient être redoutables et qu’elles pouvaient potentiellement aller chercher la huitième place qualificative pour les play-offs.
Un espoir qui n’est pas encore totalement abandonné pour les deux derniers du classement. Le Racing n’a remporté que deux matches, mais les joueurs d’Adam Radomirovic ne sont finalement qu’à un point du huitième spot. Quant à Contern, qui vit une saison bien plus compliquée que ce à quoi on pouvait s’attendre, l’équipe dispose de joueurs de qualité et il reste encore beaucoup de temps pour que Christophe Mertzig et ses coéquipiers accrochent le bon wagon.
Bref, comme l’avait expliqué, dans nos colonnes, Gavin Love, l’entraîneur d’Etzella, ce championnat avec ses nouvelles règles parfois un peu opaques du 2+2 est finalement assez indécis. Et aucune équipe n’est à l’abri d’une déconvenue. Même des formations moins fortes sur le parquet peuvent battre des cadors en s’appuyant sur leurs quatre étrangers. Dont certains, alors qu’ils ne sont pas considérés comme des pros, en ont, en tout cas, largement le niveau.