Large vainqueur de Contern, Larochette souffle un peu. Pour le plus grand plaisir de son coach, Christophe Ney.
Vous signez votre deuxième victoire depuis la reprise. Comment expliquez-vous cette passe un peu compliquée de Larochette ?
Christophe Ney : En fait, on a du mal à retrouver notre jeu depuis le début de l’année. On a les problèmes classiques actuels : des mecs qui manquent à cause du covid, comme Dwayne (Johnson), qui est revenu plus tard pour cette raison.
Du coup, on n’a pas eu des entraînements de qualité les quatre dernières semaines et ça se ressent. Notre premier match contre Etzella était OK, mais ensuite, ce n’était pas génial. Même si on a battu Dudelange, qui n’était pas au top.
C’était mieux, cette semaine, niveau entraînement ?
Non ! C’était même peut-être notre pire semaine. Deux joueurs ont le covid, d’autres sont absents pour diverses raisons. Ce n’était vraiment pas une bonne semaine.
Vendredi, vous vous inclinez contre le Telstar, notamment à cause d’une réussite horrible aux lancers (45 % à 10/22). Vous avez une explication ?
Non. Depuis quelque temps, il y a un blocage mental à ce niveau. Des mecs qui tournent à 80 % sont à 50 %. Et ce soir, contre Contern, on a mal démarré, mais à partir du milieu du troisième quart, ça a changé et on les a mis.
Et maintenant, avec cette victoire, synonyme de play-offs, tout le monde va de nouveau les mettre !
Dylan? C’est le joueur le plus important de l’équipe
Après la défaite de vendredi contre le Telstar, il fallait l’emporter absolument à Contern ?
Oui. Je pense que c’est le match qu’il nous manquait pour qu’on revienne à notre jeu. Et en deuxième mi-temps, on a retrouvé l’Arantia du premier tour. On a souffert en première mi-temps, mais par la suite, on a amélioré notre défense, on a mieux joué en attaque, on a cherché l’homme libre et on l’a trouvé.
On a joué plus intelligemment en attaque contre leur défense. Les leaders de l’équipe ont pris leurs responsabilités et ont mis les bonnes vibes à tout le monde.
Avec notamment un Dylan Rocha Pires énorme (27 pts, 8 rebonds, 3 passes, 2 interceptions). Est-ce une surprise pour vous ?
Non. Il a joué comme il doit jouer. Il a pris les tirs ouverts, il les a marqués. Il est toujours un peu sous-estimé par l’adversaire, car il n’est pas spectaculaire. Mais c’est à mon avis le joueur le plus important de l’équipe.
Il fait les petites choses par-ci par-là. Il sait tirer, il le montre à l’entraînement et on le voit tous les jours. Les joueurs étaient ouverts dans les corners, Dylan apprécie cette position et il a bien été servi.
Cette victoire peut-elle être le déclic pour la suite de la saison ?
On verra. Maintenant, on a deux semaines pour s’entraîner avant de recevoir Heffingen, le match que tout le monde attend. Après, on a une longue pause, je ne sais pas si c’est bien ou pas. C’est difficile de se projeter sur la suite, il faut attendre la semaine prochaine, une fois que tout le monde aura rattrapé la plupart des matches en retard.
On n’a pas vraiment notre destin entre les mains, c’est dur de dire à quelle place on finira pour aborder les play-offs.