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[Basket] – Objectif Final Four !


Avant la 1ère journée des play-offs de basket ce vendredi soir, nous avons demandé à chaque acteur du Top 6 de nous confier ses impressions.

C’est ce vendredi soir que débutent les play-offs. L’Amicale d’Eric Jeitz affronte le Sparta, Laurent Schwartz et les Pikes jouent une rencontre importante à la maison contre Etzella, alors que Tom Schumacher et le T71 sont bien décidés à ne plus se faire surprendre par Esch. Tous visent la même chose : le Final Four !

Eric Jeitz (Amicale) : On est dehors en Coupe, maintenant à nous de repartir sur une dynamique positive dans ces play-offs. Le premier match sera important pour bien se remettre dans la compétition. Et pour montrer une réaction.

Le seul objectif qu’on a, c’est de gagner le dernier match de la saison. On peut perdre des matches de championnats, ce n’est pas grave. Mais on ne doit pas perdre les matches quand ça compte vraiment. Quand tu te retrouves en « best of 3 », si tu perds le premier match, tu es tout de suite sous pression.

Chris Jones (T71) : On attaque ces play-offs avec beaucoup de confiance. On n’a pas été affectés par nos trois défaites en saison régulière parce qu’on sait que c’est en play-offs que ça compte vraiment. Et maintenant que je suis de l’autre côté de la barrière, je comprends mieux pourquoi le T71 est trois fois champion de suite. On sent que la motivation et la concentration sont plus présentes que jamais. C’est très motivant d’être dans un collectif qui fonctionne, avec des gens qui travaillent et qui savent mettre de l’énergie. C’est exactement ce que je recherche.

Tout ce qu’on veut, c’est être champion et ramener la Coupe à la maison. Maintenant, si on peut le faire en prenant la première place à l’issue des play-offs histoire de s’assurer l’avantage du parquet, ce serait l’idéal.

Jean Kox (Musel Pikes) : On est très excités de débuter les play-offs. On a fait un petit break, qui nous a permis de recharger les batteries, physiquement et moralement. Maintenant, c’est le moment d’être sérieux. On débute à la maison contre Etzella et c’est très important, car si on l’emporte, on prendra nos distances par rapport à eux. Même chose pour eux, s’ils nous battent, ils reviennent tout près. Mais on les a déjà battus deux fois cette saison, on sait qu’on peut le faire encore.

Le premier but, c’est évidemment de se qualifier pour le Final Four. À la moitié des play-offs, on verra si on est dans le coup et si on peut revoir nos ambitions à la hausse.

Patrick Arbaut (Basket Esch) : On est bien. On a fait une pause de deux ou trois jours, mais sinon rien n’a changé. On s’est bien entraînés et on a hâte que les play-offs débutent.

Quand on est compétiteur, le seul but, c’est d’être champion. Sinon, ça ne sert à rien. Mais d’abord, on doit viser une place dans le Final Four. On sait que ce ne sera pas facile, mais il faut y croire.

Nelson Delgado (Etzella) :  Le coach nous a bien poussés ces dernières semaines, pour être prêts physiquement à attaquer les play-offs. L’état d’esprit est très bon. Tout le monde est très concentré, car on sait qu’il faut gagner ce premier match. Si on le perd, on peut pratiquement dire adieu à la troisième place.

On a aucun autre objectif que celui de prendre match par match. Après, c’est vrai qu’on a joué le Final Four l’an passé. Alors, pour les première ou deuxième place, ça paraît compliqué. Mais la troisième et la quatrième ne sont pas hors de portée. Il y a quelque chose à faire.

Xavier Engel (Sparta) : On est plus sereins et relax, maintenant que nous sommes qualifiés. En play-downs, tu ne peux que perdre alors qu’en play-offs, tu ne peux que gagner. L’important, c’est de pouvoir continuer à jouer de gros matches et à intégrer nos jeunes. Et quoi de mieux que de commencer contre l’Amicale? On veut leur rendre la vie compliquée. Le dernier match, on n’était pas loin et si c’est encore le cas vendredi, pourquoi pas gagner? De toute façon, on joue libérés. Sans aucune pression. Walferdange l’a fait. Alors, pourquoi pas nous?

Nous sommes les outsiders. Mais les places 3 et 4 ne sont pas si loin et on peut créer la surprise. Les demi-finales ne sont pas l’objectif premier, mais on ne s’interdit pas d’y penser.

Romain Haas

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