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[Basket] Magaly Meynadier en Coupe d’Europe : «J’ai hâte de vivre ça !»


Magaly Meynadier est excitée avant sa toute première en Coupe d’Europe, ce soir, à domicile.  (photo Stefan Bost)

EUROCUP Magaly Meynadier, capitaine de l’équipe nationale et des Sarrelouis Royals, se confie avant de vivre sa toute première expérience en Coupe d’Europe.

La saison d’Eurocup débute ce soir pour les Sarrelouis Royals, qui accueillent les Turques d’Emiat Konut SK. La capitaine luxembourgeoise des Royals évoque avec envie cette grande première pour elle. Qui file sur ses 34 ans.

Vous allez disputer votre premier match de Coupe d’Europe, ce mercredi face à une équipe turque. Qu’est-ce que cela représente pour vous ?

Magaly Meynadier : C’était un de mes objectifs en carrière. Quand vous avez déjà joué pro depuis un certain temps, vous avez envie de découvrir d’autres choses. Pour moi, c’était une super opportunité que Sarrelouis ait décidé d’essayer ce challenge. C’est aussi une des raisons qui m’ont poussée à rester et jouer encore une saison. C’est vrai que j’en suis à un stade de ma carrière où je commence de plus en plus à réfléchir à jouer encore ou à ralentir la cadence Pour le moment, je me sens en pleine forme. Je sais que tant que j’arrive encore à courir contre des filles plus jeunes, je me dis que je peux encore jouer.

On vous sent enthousiaste ?

Je sais que c’est super dur. Que ça va être intense. Mais rien que pouvoir vivre ça et voir comment jouent d’autres équipes internationales, c’est quelque chose de super intéressant.

Pour quelle raison Sarrelouis a-t-il décidé de tenter l’aventure ?

Déjà, n’importe qui peut postuler pour jouer l’Eurocup. Il y a toutefois un nombre limité par championnat mais pour nous vu qu’il n’y avait que Keltern et nous, ce n’était pas un problème. Après, il faut être aussi lucide et réfléchir. Si tu n’as pas pu rivaliser avec les meilleurs dans ton championnat, ça n’a pas de sens d’aller voir au niveau international. Ça coûte de l’argent au club et tu n’as pas envie de te ridiculiser non plus. Si on avait fait une saison moyenne, on n’aurait pas franchi ce pas. Mais en ayant remporté la Coupe et en ayant atteint la finale de la Bundesliga, le club a décidé de le faire.

Ça a eu un impact sur l’effectif ?

Certainement. C’est toujours plus intéressant pour une joueuse de savoir qu’en plus de la Bundesliga, elle jouera également la Coupe d’Europe. J’imagine que ça a été plus simple pour attirer de nouvelles joueuses ou pour en convaincre d’autres de rester. On voit que notre MVP de l’an passé, Martha Burse, est restée alors qu’elle aurait pu tenter d’aller ailleurs. Le fait de jouer l’Eurocup, ça joue beaucoup sur le fait de prendre une telle décision.

L’objectif du coach, c’est qu’on batte Riga

Quel est l’objectif pour cette première ?

Quand on s’engage dans une compétition, c’est forcément pour aller le plus loin possible. Maintenant, on est conscientes que ce sera très dur. Qu’on a face à nous de très bonnes équipes qui ont l’habitude d’évoluer à ce niveau. On est les underdogs et ça nous a bien aidées l’an passé. Alors, pourquoi ne pas créer une surprise ? On sait qu’on est très fortes à la maison. Et quoi qu’il arrive, le premier objectif, c’est de donner le maximum pour nos fans et tous les gens qui nous supportent et nous accompagnent depuis des années. Et à la fin, si on arrive à gagner au moins un match, ce serait la cerise sur le gâteau ! D’une certaine manière, on n’a rien à perdre et nos adversaires auront une tout autre pression. Alors si on joue une super bonne défense et qu’en attaque les paniers à trois points tombent comme ils devraient et pas comme c’est le cas depuis le début de la saison, ça pourrait le faire.

Vous vous retrouvez dans un groupe avec une équipe turque, une serbe et une lettone. C’est un peu particulier pour votre coach ?

Oui, il (Matiss Rozlapa) vient de Riga. Et son objectif, c’est qu’on batte Riga. Pour ce faire, il faut que tout fonctionne, que les tirs entrent et qu’on pratique une bonne défense. Avant le tirage au sort, avec une autre joueuse lettone de l’équipe, il avait dit : « Imagine si on joue contre Riga«  et c’est ce qui s’est passé. Après le tirage, il nous a envoyé un message : « Welcome to Riga« . En plus il vient d’être nommé head coach de l’équipe nationale de Lettonie, alors il est super bien informé sur les joueuses dans l’équipe et la philosophie de jeu.

Quel est votre état d’esprit ?

Je suis excitée. La nervosité va monter petit à petit, on n’a pas beaucoup de temps de récupération. Je me réjouis à fond de jouer ce premier match à la maison. On connaît notre terrain, nos paniers, on a nos fans, j’ai hâte de vivre ça!

Groupe E

18 h : Sarrelouis (All) – Emlak (Tur) et TTT Riga (Let) – KKZ Crvena Zvezda (Ser)