Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
7e JOURNÉE DE NATIONALE 1 Heffingen a battu Esch vendredi avant de perdre à la Résidence, dimanche. Lou Demuth tire un bilan mitigé du week-end.
Vous n’aviez pas un double week-end évident avec des déplacements à Esch puis à Walferdange. Vous repartez avec un bilan équilibré, êtes-vous satisfait?
Lou Demuth : Oui et non. Bien sûr, on aurait préféré gagner les deux matches, mais on ne peut pas toujours gagner. On peut dire que ce n’est pas une honte de perdre face à Esch, mais on a en plus réussi à l’emporter contre eux, après avoir en plus été menés de 15 pts dans le match, ce qui est très positif. Mais aujourd’hui, face à la Résidence, on n’a jamais trouvé notre jeu. C’était un peu moins bon. Et il faut reconnaître que la Résidence a fait un très bon match.
Malgré tout, cela fait 5-2 depuis le début de la saison. Est-ce une surprise de retrouver Heffingen en si bonne position alors que l’équipe a beaucoup changé par rapport à l’année dernière?
Non. Peut-être que les gens ne s’attendaient pas à ce qu’on soit si bons. Mais on joue chaque match pour le gagner peu importe qui est notre adversaire. Et si tu joues pour gagner, tu ne dois pas être surpris de le faire. On est dans l’état d’esprit de se dire qu’on peut battre tout le monde.
Sur un plan personnel, comment jugez-vous votre début de saison après avoir été sans jouer pendant pratiquement deux ans?
Mon rôle dans l’équipe me convient tout à fait. Je joue beaucoup, je suis un joueur majeur mais le jeu ne dépend pas de moi. Et quand je quitte le terrain, on a Charel Oly qui fait du très bon boulot depuis le début de la saison. L’équipe ne repose pas sur mes épaules, pour moi, c’est parfait.
Heffingen, c’est un véritable coup de cœur!
C’est vrai que c’était une surprise de vous voir rejoindre Heffingen…
Peut-être que ce n’est pas le truc le plus sexy à première vue mais ce club, c’est un véritable coup de cœur. Je m’entraîne avec l’équipe depuis le début de l’année et je me suis tout de suite senti très à l’aise avec l’équipe, le coach, l’entourage. J’ai fait le choix de rejoindre cette famille et tout le village!
Vous avez démarré la saison tambour battant, mais on a le sentiment que depuis quelques matches, c’est un peu plus compliqué. Comment l’expliquez-vous?
Je ne sais pas. C’est vrai que j’ai fait de sacrées stats lors des trois premiers matches mais que depuis, c’est moins bien. C’est peut-être la défense qui s’est adaptée. Mais ce n’est pas grave. Peu importent mes points du moment qu’on gagne.
Ce bon début de saison change-t-il quelque chose au niveau des ambitions du club?
Non. Le but, c’est de faire les play-offs, peu importe la place. Je sais qu’à la buvette certains disent en blaguant qu’on fêtera le titre de champion mais nous, on vise les play-offs. Même si ça se passe bien pour le moment, il ne faut pas oublier que les matches contre Dudelange ou Esch, on aurait aussi bien pu les perdre et on ne serait pas à 5-2 mais 3-4. Il reste encore beaucoup de rencontres et rien n’est encore joué.
Ken Diederich a dévoilé sa liste pour les matches de novembre et vous n’y figurez pas. Est-ce une déception?
Non. C’est son choix, je n’ai pas à le commenter. En plus, je me suis fait une entorse contre Steinsel. L’équipe nationale, c’est très intense, c’est deux semaines à fond. Là, cela va me permettre de bien me reposer. Après si je suis présent sur une prochaine liste, ce sera parce que je fais une bonne saison avec Heffingen. C’est là ma priorité.
Passer pro, c’est dans votre tête?
C’est beaucoup trop tôt. Je dois améliorer encore plein de choses. Je sais que j’ai une grosse marge de progression. On verra quelles seront les options que j’aurai.
Entretien réalisé par Romain Haas
