Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Les Eschois devaient absolument l’emporter face à la Résidence pour continuer de croire à une qualification en play-offs. Même s’ils ont souffert, ils ont su faire le nécessaire pour s’imposer.
Le Basket Esch, malmené en première mi-temps, a su resserrer les boulons en défense au retour des vestiaires pour continuer à entretenir l’espoir d’une qualification en play-offs. Esch, privé de pas mal de joueurs (Latinovic, Kesseler, Donnersbach), doit absolument l’emporter à la Résidence pour avoir encore une chance de jouer les play-offs.
Face à Esch, une formation walferdangeoise qui n’a pas de pression puisque son sort est scellé depuis longtemps : elle jouera le maintien. Les locaux, qui doivent eux également composer avec pas mal d’absents, entrent bien dans la rencontre et font jeu égal avec Esch au premier quart grâce à un panier au buzzer du vétéran Pit Hoffmann.
Puis, on assiste dans le deuxième quart à un véritable combat entre les dix acteurs présents sur le parquet. Quand Clark, nouveau venu à Esch, réussit son missile longue distance, Richardson lui répond du tac au tac. Avec des gabarits costauds de part et d’autre, les duels dans la raquette sont rudes, que ce soit entre Vujakovic et Horton ou Rodenbourg et Hoffmann. Et quand Svitek fait son entrée en jeu, cela permet à Esch de rajouter de la taille et du physique dans la peinture. Mais la Résidence réplique à son tour en mettant Braun sur le parquet.
Clark, la bonne pioche
Walferdange a bien manœuvré et rejoint les vestiaires avec quatre petits points d’avance. Malgré tout, Rainer Kloss ne semble pas satisfait de ce qu’il a vu. Ce qui est sûr, c’est que ses joueurs ne se sont pas ménagés durant ces 20 premières minutes.
En regardant la feuille de stats et la physionomie de la rencontre, on constate qu’Esch a largement remporté la bataille du rebond sans toutefois en faire bon usage. Les deux formations se tiennent de peu. On s’attend à ce que ce soit encore très serré en seconde période. Qui des deux coaches trouvera les mots justes pour permettre à ses joueurs de faire la différence?
Ce qui est sûr, c’est que tout reste possible. La pression de l’enjeu pourrait même rattraper les Eschois assez rapidement. Mais après 1’30 » de jeu, les hommes de Franck Mériguet font leur retard, grâce notamment à trois jolis paniers à trois points d’affilée de Clark. Reed réplique quelques instants plus tard, mais ce sont les Eschois qui sont désormais aux commandes. Les visiteurs se montrent beaucoup plus combatifs qu’en première mi-temps.
Que ce soit en attaque, où ils font plus mal avec un 14-6 à leur actif, qu’en défense, où ils sont mieux organisés, Esch est beaucoup plus présent qu’avant. Après cinq minutes dans le dur, la Résidence tente de réagir, par l’intermédiaire de Vujakovic, qui atteint à son tour les 10 points inscrits, comme les deux Américains de Walferdange et permet aux locaux d’aborder les dix dernières minutes avec seulement deux points de retard.
La guerre des nerfs est lancée. Esch repart de l’avant et s’échappe avec un écart de 11 points à cinq minutes de la fin, grâce notamment à Clark. Précieux des deux côtés du parquet, il s’est visiblement très bien entendu avec Horton. Le Basket Esch parvient à maintenir son avance. Un succès crucial et obligatoire pour les joueurs lallangeois qui ont su se reprendre au retour des vestiaires, avec une défense de fer qui a fait la différence. Désormais, le Basket Esch sait ce qu’il lui reste à faire : battre le T71!
Alexandre Adam
