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[Basket] Le T71 redémarre fort, Etzella tranquille


Jimond Ivey et le T71 ont imposé leur loi aux Eschois, samedi soir pour la reprise du championnat après quatre mois d'arrêt. (photo : luis mangorrinha)

Après quatre mois de pause, le championnat de Total League est reparti pour de bon. Et d’entrée, le T71 a frappé fort en imposant sa loi au champion sortant, le Basket Esch. Tour d’horizon des événements de cette 6e journée.

T71 – Basket Esch 89-74 (42-31)

Dudelange, vainqueur du derby

Le choc de cette reprise du championnat mettait aux prises le T71 et le Basket Esch, qui affichaient le même bilan (4-1). La rencontre a rapidement tourné en faveur des hommes de Ken Diederich, qui se sont vite détachés (24-10) à l’issue du premier quart. Plus forts aux rebonds (50-41), plus altruistes (22 passes contre 15), les Dudelangeois ont maîtrisé la rencontre sous l’impulsion notamment de Frank Muller (12 pts, 15 rebonds) et Stephen Harris (29 pts, 15 rebonds), auteurs tous deux d’un double double. Esch s’est appuyé sur un excellent Clancy Rugg (21 pts, 18 rebonds, 4 passes) mais a terminé la rencontre sans Miles Jackson-Cartwright et Alex Rodenbourg, tous deux sortis pour cinq fautes. Les Eschois ont également été plus maladroits que leur adversaire avec 45% à 2 pts (contre 53 pour Dudelange) et surtout un vilain 4/21 à trois points (19%) contre 38% au T71.

T71 : 32 paniers dont 10 à trois points, 15 lancers sur 21, 17 fautes

SCHUMACHER 7, IVEY 27, MULLER 12, HARRIS 29, HOESER 11 puis Lanners, Hurt, Mendes 3, Persaud.

BASKET ESCH : 30 paniers dont 4 à trois points, 10 lancers sur 16, 20 fautes, 2 éliminés : Jackson-Cartwright (37e) et Rodenbourg (39e)

J. BIEVER 13, JACKSON-CARTWRIGHT 21, KESSELER, RUGG 21, RODENBOURG 2 puis Pleimling 5, P. Biever 2, Thill 6, Monteiro Neves 4.

Arbitrage de MM. Wolzfeld, Hansen et Kerschen.

Évolution du score : 5e 7-4, 10e 24-10, 15e 31-21, 25e 51-42, 30e 68-51, 35e 76-66

Etzella – Amicale 111-71 (58-31)

Etzella, toujours invincible

Sur le papier, la tâche qui attendait Etzella n’était pas la plus compliquée. À domicile, face à l’Amicale, les hommes de Kreso Basic se sont rapidement mis à l’abri de toute mauvaise surprise avec un premier quart qui a donné le ton des suivants (32-16). Jamais les Nordistes, conduits par un très bon Philippe Gutenkauf (22 pts, 8 passes) n’auront été inquiétés. Ils franchissent la barre des 100 pts dès la 34e minutes et infligent une véritable punition à Steinsel où seuls les deux nouveaux pros ont inscrit plus de 10 points. Une rencontre à sens unique entre un leader toujours invaincu qui évoluait notamment sans Ivan Delgado et Yann Wolff et des Fraisiers qui ne comptent qu’un succès en désormais six matches.

ETZELLA : 38 paniers dont 15 à trois points, 20 lancers sur 26, 17 fautes

P. GUTENKAUF 22, F. GUTENKAUF 18, J. DELGADO 7, PWONO 16, BURGETT 20 puis Wolter, Benseghir 17, Van Werweke, Martins, Pereira Meireles 2, Zenners 9

AMICALE : 28 paniers dont 6 à trois points, 9 lancers sur 16, 22 fautes

A. MEDEOT 2, N. MEDEOT 3, KURESEVIC 5, MVOULKA 16, TUNSTALL 26 puis Meyer 2, Breuskin 6, Keup, El Amrani 9, Baustert 2

Arbitrage de MM. Melchior, Vanglovskij et De  Mora Martin

Évolution du score : 5e 19-9, 10e 32-16, 15e 43-24, 25e 76-39, 30e 89-59, 35e 103-65

 

Résidence – Arantia 98-82 (54-32)

La Résidence fait feu de tout bois

La Résidence a parfaitement repris son championnat. Opposés à une équipe de l’Arantia qui avait remporté quatre de ses cinq premiers matches, les joueurs d’Alexis Kreps ont maîtrisé de bout en bout la rencontre grâce, notamment à une excellente réussite longue distance avec 15 ogives à 44% dont 5 pour le seul Dean Gindt, meilleur marqueur de sa formation avec 22 pts. À la pause, Walferdange était déjà devant de 18 pts (54-32) et n’a jamais été inquiétée. En face, Larochette s’est appuyé sur Tyrell Sturdivant (32 pts, 9 rebonds, 1 passe), sorti pour cinq fautes alors que la cause était entendue depuis longtemps. Avant la rencontre, l’Arantia a annoncé que son Américain avait prolongé d’une saison avec le club nordiste.

RÉSIDENCE : 33 paniers dont 15 à trois points, 17 lancers sur 20, 18 fautes

GINDT 22, KREPS 14, RIDEAU 21, EBERHARD 17, FRANÇOIS 2 puis Jeanpierre, Konen 8, Hoek 8, Cames 4, Rocha 2

ARANTIA : 30 paniers dont 8 à trois points, 14 lancers sur 18, 23 fautes, 1 éliminé : Sturdivant (37e)

ROCHA PIRES 9, DJ WILSON 10, M. WILSON 4, JOHNSON 16, STURDIVANT 32 puis Delhommais, Ferreira 4, Kirpach, Nunes, Freimann 7.

Arbitrage de Mme Nuszkowski et MM. Weyrich et Mouton.

Évolution du score : 5e 6-9, 10e 22-16, 15e 40-21, 25e 62-39, 30e 74-53, 35e 87-70

Contern – Racing 72-90 (50-45)

Racing : à deux, c’est mieux

Après avoir tenté le pari -raté- d’évoluer avec le seul Jordan Giles, le Racing a décidé de revenir aux fondamentaux en alignant un second joueur pro dans ses rangs. Samedi marquait donc les grands débuts de Thomas Rutherford au sein de l’équipe de la capitale. Après du retard à l’allumage (50-45) et même privés de Bobby Melcher, les Racingmen se sont appuyés sur un très gros troisième quart (9-20) pour prendre les devants puis confirmer lors des dix dernières minutes (13-25) et aller chercher, sur le parquet de Contern, leur deuxième victoire de la saison. Un succès en grande partie dû à la prestation de ses joueurs US puisque Giles compile 26 pts, 12 rebonds, 5 passes alors que son compatriote débute par un énorme double double (15 pts, 21 rebonds). Et forcément, ça fait toute la différence. Contern, après sa victoire contre Heffingen, n’a pas pu enchaîner. Il faut dire que les hommes de Gavin Love étaient bien trop légers sous les panneaux et ont été littéralement mangés au rebond (25-54). Dans ces conditions, impossible d’espérer mieux.

CONTERN : 23 paniers dont 10 à trois points, 16 lancers sur 20, 23 fautes dont 1 antisportive : Moes (27e) et 2 techniques : banc (29e) et coach (32e)

WOLZFELD 10, BIRENBAUM 12, SHAHID 18, GENGLER 2, FRINK 18 puis Mertzig 5, Hittelet 3, Moes 4, Eicke.

RACING : 31 paniers dont 13 à trois points, 15 lancers sur 23, 17 fautes dont 1 antisportive : Rutherford (33e)

SORAGNA 16, MERSCH 8, NEY 5, RUTHERFORD 15, GILES 26 puis Bernimont 4, Engel 8, Gillardin 6, Laures 2.

Arbitrage de Mme Weiwers et MM. Malane et Greisch.

Évolution du score : 5e 12-8, 10e 29-22, 15e 38-32, 25e 55-53, 30e 59-65, 35e 65-74

Sparta – Musel Pikes 73-83 (35-46)

Bertrange résiste bien

Le Sparta a fait le choix de ne pas reprendre de joueur pro sous contrat pour la suite de la saison. Samedi, à l’Atert, les Bertrangeois ont subi la loi des Musel Pikes dans le premier quart (16-32) avant bien résister face aux Mosellans, qui se sont appuyés sur un cinq de base à 10 pts ou plus. En l’absence de joueur US, le Sparta a donné du temps de jeu à tout le monde et voit Yannick Verbeelen endosser le costume de leader offensif (23 pts), bien secondé par Pitt Koster (13), Mike Feipel (10) et Mathis Wolff (12), tous en double chiffre. Au final, Bertrange s’incline de dix unités mais n’a pas été ridicule, loin de là. Nul doute que les très nombreuses journées qui attendent les joueurs vont permettre aux hommes de Pascal Meurs de continuer de progresser. Pour les Pikes, ce succès est précieux dans l’optique de la lutte pour les six premières places, qualificatives pour les play-offs.

SPARTA : 30 paniers dont 5 à trois points, 8 lancers sur 15, 16 fautes

P. ARENDT 5, KOSTER 13, STEIN 6, FEIPEL 10, VERBEELEN 23 puis Schwartz, Schomer, Wolff 12, M. Arendt, Logelin 2, Linder 2, Toussaint

MUSEL PIKES : 33 paniers dont 6 à trois points, 11 lancers sur 14, 14 fautes dont 1 antisportive : Steffen (16e)

WELTER 10, OTTEY 19, KOX 11, BUNTIC 10, STONE 27 puis Martin, Steffen, Bouttet, Mathis, Dentzer, Kalmes 6, Konsbruck.

Arbitrage de Mme Donckel et MM. Glod et Vangloskij.

Évolution du score : 5e 9-16, 10e 16-32, 15e 24-43, 25e 45-60, 30e 48-64, 35e 63-79

Telstar – Heffingen 82-93 (38-49)

Hesperange, pas si loin

Le Telstar est l’autre équipe de Nationale 1 à avoir choisi de ne pas engager de joueur pro pour terminer la saison. Samedi, face à Heffingen, qui venait de se faire punir par Contern, les hommes de Gabor Boros ont fait jeu égal avec leur adversaire… après la pause. Malheureusement pour eux, les 11 points de retard à la pause (-7 dans le premier et -4 dans le deuxième quart), ont été rédhibitoires. Le Telstar a pu compter sur le Canadien Zach Traer (30 pts) et sur un Gilles Kerschen en double double (17 pts, 14 rebonds). Mais Heffingen avait trop besoin de cette victoire et est allé la chercher avec quatre joueurs à 16 pts et plus, dont 20 pts pour Max Schmit, sorti du banc et un inoxydable Nelly Stephens qui montre la voie (23 pts, 13 rebonds, 3 interceptions). Même s’il n’y avait pas un si grand écart la victoire de Heffingen face à un Telstar qui n’a toujours pas gagné le moindre match, est logique.

TELSTAR : 31 paniers dont 12 à trois points, 8 lancers sur 14, 11 fautes

PLEIMLING, SCHNEIDER 8, TRAER 30, WAGNER 14, KERSCHEN 17 puis Lessure 8, Steinmetz, Besenius 5

HEFFINGEN : 37 paniers dont 12 à trois points, 7 lancers sur 11, 12 fautes

BARZACCA 3, JONES 17, THESEN 4, STEPHENS 23, VINSON 16 puis Oly, Schomer 6, Di Giambattista, T. Schmit 4, M. Schmit 20, Misitu, Kunnert.

Arbitrage de MM. Muho, Marchal et Richartz.

Évolution du score : 5e 8-12, 10e 17-24, 15e 28-37, 25e 47-61, 30e 60-71, 35e 72-78

R. H.