9ᵉ JOURNÉE EN ENOVOS LEAGUE Dudelange n’a pas commis l’erreur de sous-estimer les Pikes. Résultat, une victoire nette et sans bavure qui permet au T71 de rester dans le bon tempo.
Il y a une semaine, les Musel Pikes se donnaient un peu d’air en prenant le meilleur sur l’Arantia. Les Mosellans, coachés par Filipe Abreu qui assurait l’intérim puisque Alfredo Pecorino, arrivé en début de saison, s’était vu indiquer la sortie, remportaient leur deuxième succès de la saison. De quoi leur donner du baume au cœur avant un déplacement périlleux à Dudelange.
Au centre René-Hartmann, c’était pour la première fois Brian Carroll, désigné en début de semaine dernière nouveau head coach, qui était sur le banc. Et le technicien, passé par Bascharage, l’Arantia ou encore la Résidence dames, espérait débuter par une victoire, qui pourrait vraiment lancer une saison compliquée jusque-là.
Seulement, c’était compter sans des Dudelangeois préparés à ce gros défi, un match toujours particulier pour Joe Kalmes, qui, avant de rejoindre la Forge du Sud, avait fait les beaux jours de l’équipe de Stadtbredimus. En effet, dès le coup d’envoi, on assiste à un véritable festival du T71.
Totalement déchaînés, ils plantent six missiles longue distance en sept minutes, ce qui permet aux hommes d’Yves Defraigne de compter le double de points de leur adversaire (28-14). Le score est déjà spectaculaire, mais le premier quart n’est pas encore terminé. Ces dix premières minutes tournent littéralement au calvaire pour les Mosellans qui achèvent les dix minutes initiales avec un retard déjà conséquent (37-20!).
Le nouvel entraîneur mosellan n’a que très peu goûté cette entame de match. Et il en tire les conséquences en ne mettant qu’un seul des deux pros sur le parquet pour entamer le deuxième quart. Mécontent du score et du comportement de son effectif, il choisit ainsi de faire confiance aux expérimentés Luxembourgeois Tom Welter, Raphaël Martin ou Gilles Kerschen.
Avant de renvoyer au combat Victor Hart et le Germano-Nigérian Kelvin Okundaye. Ça va mieux pour les visiteurs, qui mènent les débats 7-8 après trois minutes. Mais ça ne dure pas longtemps. Un panier de loin dans le corner gauche de Kalmes, imité par Brandon Randolph et la foudre dudelangeoise s’abat à nouveau sur les Musel Pikes, qui regagnent les vestiaires à la pause avec une addition encore plus salée (63-43).
Attaque de feu, défense de fer
Une attaque de feu, une défense de fer, le T71 a réalisé une première mi-temps tout simplement parfaite et on voit mal comment les Mosellans pourraient revenir dans le match. D’autant plus qu’au retour après la pause, Dudelange ne relâche pas ses efforts.
Dominateurs au rebond, intraitables en défense, Christopher Jack et ses coéquipiers déroulent de bout en bout malgré une énorme débauche d’énergie et une détermination de chaque instant de leur adversaire. En face, jamais les Musel Pikes n’ont réussi à mettre la pression à Dudelange, qui les a pris à la gorge d’entrée.
Eddy Colbert, qui n’a même pas eu besoin de jouer durant le quatrième quart, termine le match avec 38 pions à son compteur alors que Brandon Randolph, chirurgical et qui n’a pas non plus joué les dix dernières minutes, ajoute 22 pts (à 8/10 aux tirs).
Côté Pikes, seul Victor Hart (23 pts) parvient à tirer son épingle du jeu. En revanche, c’est plus compliqué pour ses coéquipiers Kelvin Okundaye, qui avait scoré 32 pts en sortie de banc une semaine plus tôt mais doit se contenter de 10 pts, et Christian Brandon de 11 pts.
Avec ce succès, le T71 reste dans le bon wagon et faire partie du trio de dauphins d’Etzella. Pour les Musel Pikes, l’écart se creuse avec la huitième place et des play-offs, qui restent très hypothétiques.