Nationale 1 (1ère journée). Le triple champion en titre a sur Soleuvre dans laquelle les attaques parfaitement commencé sa saison avec une victoire prolifique ont clairement pris le pas sur les défenses.
Samedi soir, le centre sportif René-Hartmann a accueilli environ 400spectateurs pour l’ouverture de la saison de Nationale 1. Le T71, champion en titre, recevait Soleuvre. Des attaques flamboyantes, un brin de suspense et finalement une victoire des locaux 109 à 96. La saison promet d’être chaude!
Le choc tant attendu entre le triple champion dudelangeois et une ambitieuse équipe de Soleuvre a tenu toutes ses promesses en offrant une prestation de haut rang, notamment sur le plan offensif. D’entrée, les joueurs de Kevin Magdowski se montrent les plus entreprenants. La vitesse d’exécution de Barden met les Jaune et Noir sur de bons rails
(0-5).
Une avance qui ne va pas résister bien longtemps au réveil des joueurs de Philip Dejworek. Hall et ses 197 cm s’en donnent à cœur joie dans la raquette et tout est à refaire pour les visiteurs (8-7). Le match est accroché et les deux équipes ne se font pas de cadeaux. À la fin du premier quart, Soleuvre continue de faire la course en tête grâce à la vista de son duo américain Evans-Barden qui déstabilise la défense du champion sur chaque montée de balle (8-13).
Duel Schumacher-Evans
Le début du deuxième quart laisse rapidement place à un duel à distance entre Schumacher et Evans. Le chef de file du T71, chaud bouillant derrière la ligne des 6,25 m, permet à son équipe de recoller au score dans un premier temps avant de prendre un petit ascendant au tableau d’affichage (31-23).
En s’appuyant sur son secteur intérieur composé de Hall et Stephens, le T71 intensifie les débats sous les paniers et permet à Schumacher (auteur de 18 points en 1re mi-temps) et Jones de profiter des largesses de la défense adverse. Le T71 domine et achève le premier acte avec une confortable avance (59-42).
Au retour des vestiaires, on assiste à un rééquilibrage des forces avec comme acteur pour Soleuvre, Benseghir, auteur de deux paniers primés dans le corner bien aidé par Evans et Controguerra (61-51). Mais cet élan est de courte durée. Loin de s’affoler, les locaux reprennent leurs esprits et une contre-attaque bien négociée par le tandem Schumacher-Jones redonne un peu d’air aux joueurs de Phil Dejworek à la 26e minute (73-59).
La fin du troisième quart se transforme en combat et les ballons perdus s’accumulent de part et d’autre. Malgré la débauche d’énergie d’Evans et Barden sur le parquet, Soleuvre n’arrive pas à endiguer les déferlantes blanches et son débours s’établit encore à 13 points à l’entame de la dernière ligne droite (83-70, 30e).
Il reste alors aux locaux à gérer leur pécule jusqu’au buzzer final. Schumacher, irrésistible à la mène, se charge du travail poussant régulièrement son adversaire à la faute.
Sur la ligne des lancers francs, Jones se régale : de +13, on passe à +17 (89-72). Un dernier sursaut d’orgueil de Koster, Benseghir et Barden ne change rien pour une vaillante équipe de Soleuvre (103-94). La messe est dite depuis longtemps. Même si tout n’a pas été parfait, samedi soir, pour le triple champion en titre.
De notre correspondant Gilles Tarral