2e JOURNÉE EN ENOVOS LEAGUE Dans l’une des affiches de ce début de saison, le Sparta a pris le dessus sur le champion ettelbruckois, samedi à l’Atert.

Au cours de la saison, on aura plusieurs fois l’occasion d’assister à des duels entre favoris du championnat. Et c’est le cas dès cette 2^e journée à l’occasion de la rencontre entre le Sparta et Etzella. Deux formations qui ont vu pas mal de mouvements au cours de l’été. À Bertrange, Mike Feipel, miné par les blessures, a arrêté, de nombreux jeunes ont dit stop pour cause d’études. Et Jarvis Williams est de retour alors que la raquette est renforcée par l’apport de l’Allemand Lennart Holsten. Du côté du champion sortant, Jimmie Taylor est reparti à Dudelange, Yann Wolff a surpris tout son monde en raccrochant alors que l’éternel espoir Gilles Polfer, aussi talentueux qu’il a eu de malchance avec des blessures à répétition, a lui aussi remisé ses sneakers au placard. Les Nordistes ont tout de même accueilli le vétéran Billy McDaniel, en provenance de la Résidence.

Pas de round d’observation entre les deux équipes. Dès les premiers instants, les défenses sont bien en place de part et d’autre et seul Jarvis Williams et Billy McDaniel trouvent le chemin du panier. Au bout de trois minutes, après un panier d’Eric Zenners, le score n’est que de 4-4.

Le Sparta effectue un pressing tout terrain sur son adversaire et Max Logelin a la tâche la plus délicate puisqu’il se charge de la menace «Sticky» Gutenkauf, l’homme le plus dangereux pour Etzella, qui ne joue qu’avec le seul Adrian Delph comme joueur pro US. Une défense qui réussit parfaitement pour les hommes de Karl Abou Khalil, puisque l’international nordiste mettra huit minutes avant d’inscrire ses premiers points. Le Sparta en profite pour faire la course en tête et remporter ce premier quart (19-12).

Et Bertrange enchaîne. Déchaînés, les locaux infligent un 6-0 en moins de deux minutes de jeu. Pris à la gorge, Etzella met 3’20«  à marquer ses premiers points du deuxième quart, grâce à Zenners, bien servi par «Sticky» Gutenkauf. L’intérieur nordiste, meilleur scoreur de son équipe avec 8 pts en 4 minutes, est aussi celui qui donne des maux de tête à son coach. En effet, s’il est très performant en attaque, il est, en revanche, très pénalisé et affiche rapidement quatre fautes personnelles à son compteur.

Un Jarvis de Williams de gala avec 18 pts, une défense agressive et Victor Stein et ses coéquipiers regagnent les vestiaires avec une belle avance de 19 pts (46-27).

Williams contrarie l’incroyable retour nordiste

Avec seulement 27 points inscrits, Etzella peut et doit faire mieux au retour des vestiaires. C’est ainsi que Thomas Henkel lance les hostilités dans ce troisième quart. McDaniel ajoute deux lancers. Les bases de cette seconde période sont posées.

Les Bertrangeois mettent quelques minutes à remettre la machine en route. S’ils parviennent à stabiliser, un temps, l’écart autour des 19 unités, les joueurs du Sparta, qui doivent également gérer la quatrième faute de Greg Mays, voit leur avance fondre et n’être plus que de huit petits points à l’entame du dernier quart, après avoir encaissé un cinglant 15-26 depuis le retour des vestiaires (61-53).

Et les visiteurs poursuivent sur leur lancée : une ogive de Henkel pour revenir à cinq points, deux lancers du capitaine Fritz Gutenkauf plus loin et il n’y a plus que 3 petits points entre les deux équipes (65-62, 34^e). Alors qu’ils étaient menés de 19 pts à la pause, les hommes de Gavin Love, dont on connaît la force défensive, réussissent l’exploit de revenir totalement dans la rencontre. Et quand «Sticky» Gutenkauf inscrit un nouveau lay-up, les deux formations sont à nouveau à égalité (69-69, 35^e). Et quand Adrian Delph plante un missile longue distance, il donne l’avantage aux visiteurs pour la première fois depuis la troisième minute du match (73-74, 38^e).

L’ambiance dans la salle monte d’un cran à chaque action. Mais le Sparta peut s’appuyer sur la maîtrise de Jarvis Williams, qui inscrit les 12 derniers points de son équipe pour lui ouvrir les portes d’un succès de prestige. Voilà un premier duel qui ouvre l’appétit pour la suite.