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[Basket] Le Sparta se sépare de Kevin Anderson


Annoncé comme une terreur, Kevin Anderson n'a pas répondu aux attentes. (Photo Julien Garroy)

Décidément, on s’y perd avec tous les Anderson présents dans le basket luxembourgeois ! Alors que Mike Anderson est arrivé du côté de Soleuvre en remplacement de Reggie Evans et qu’Eric Anderson a pris la place de Willis Hall au T71, la Nationale 1 vient de perdre un autre Anderson.

En effet, le Sparta a décidé de se séparer de Kevin Anderson, lui-même arrivé en remplacement d’Augie Johnston. Depuis samedi, le nouvel Américain du club bertrangeois s’appelle Gary Johnson, comme l’indiquaient nos confrères du Wort dans leur édition de lundi.

Philippe Giberti, le coach du Sparta, explique ce choix : «Depuis plusieurs matches, j’avais le sentiment que Kevin tirait l’équipe vers le bas. Et la défaite contre Etzella (NDLR : 106-74 lors de la dernière journée de l’année dernière) l’a confirmé. Il fallait prendre une décision rapidement, et c’est ce qu’on a fait.»

Annoncé comme une terreur, Kevin Anderson n’a pas répondu aux attentes (18 pts, 6 rebonds, 3 passes pour une évaluation moyenne de 18 en 9 matches) : «Il a été opéré de la hanche en avril et il était clairement très loin de son meilleur niveau. Mais cela, les agents ne le disent pas et cela met du temps pour s’en rendre compte. Mais du coup, il s’entraînait à 50% et était trop facile à défendre pour un Luxembourgeois. Dans ces conditions, ça devenait compliqué.»

Philippe Giberti s’est donc tourné vers l’agence qui lui avait ramené le très satisfaisant Rashad Hassan : «J’ai donné mes critères et mon choix s’est porté sur Johnson. Il est plus grand qu’Anderson. C’est un 2-3 qui peut passer en 4 si on en a besoin. Défensivement, il a l’air bon. On a fait deux petits matches d’entraînement dimanche, et d’après ce que j’ai vu, pour quelqu’un qui descend de l’avion, c’était plutôt pas mal.»

Johnson a effectué sa première expérience professionnelle du côté du Japon.

Le Sparta, actuellement septième, doit réaliser un parcours presque parfait pour avoir une chance d’accrocher les play-offs.

Le Quotidien

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