Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
21e JOURNÉE EN LBBL Bertrange a dominé la Résidence, qu’il retrouvera dans deux semaines en finale de la Coupe.
Pour cette reprise du championnat après la pause internationale, il y a de l’enjeu sur le parquet de l’Atert.
Même s’il a trois balles de match, le Sparta, en cas de victoire et, dans le même temps, de défaite de Mamer au Deich, peut définitivement valider son billet pour les play-offs.
Autre enjeu, et de taille, on attend de savoir qui de Bertrange ou de Walferdange prendra un ascendant psychologique sur l’autre deux semaines avant des retrouvailles cruciales en finale de la Coupe, du côté d’une Coque qu’on espère chauffée à blanc et pleine comme un œuf.
Première surprise au coup d’envoi de la rencontre, Karl Abou Khalil fait débuter Tom Germeaux au lieu de son nouvel Américain Isaiah Wilkins, arrivé pour remplacer Hassan Thomas.
Un bon choix, car c’est bien l’équipe locale qui, après six minutes de jeu, prend les rênes de la rencontre. Yannick Verbeelen a déjà montré par deux fois sa force de frappe à trois points, Max Logelin aussi, si bien qu’après 7 minutes de jeu, les deux cités ainsi qu’Isaiah White ont tous déjà scoré 6 pts.
Dans le même temps, la machine à scorer Leon Ayers termine le premier quart (25-21) avec déjà plus de dix points au compteur.
Le combat s’intensifie au deuxième quart. Menée de quatre points, la Résidence n’a aucune envie de laisser les Bertrangeois se détacher au niveau du tableau d’affichage. Déchets techniques, mauvaises décisions, précipitation… les locaux traversent un petit trou.
Mais Walferdange ne profite pas de ces trois minutes de disette en attaque pour refaire leur retard. Si bien qu’à 4 minutes de la pause, le Sparta conserve trois points d’avance sur son adversaire.
Alors que le premier quart a été plutôt engagé, seulement 14 pts ont été inscrits de part et d’autre (6-8) avant que les dix acteurs sur le parquet ne lâchent les chevaux dans les deux dernières minutes.
Et à ce petit jeu, ce sont bien les visiteurs qui s’en sortent le mieux. Les joueurs de Dragan Stipanovic passent même devant et regagnent les vestiaires avec un petit point d’avance (40-41).
La Résidence, avec Vos McCauley, relance les hostilités à la reprise avec deux points suivis d’un missile longue distance, pendant que White répond avec un lay-up.
La sortie d’Ayers fait mal à la Résidence
Plus agressif, Walferdange ne laisse pas beaucoup d’espace à son adversaire et pourtant les coéquipiers de Victor Stein parviennent à revenir au score. Les visiteurs ont décidé d’insister à l’intérieur, ce qui ne facilite pas la tâche en défense du Sparta.
Mené de quatre points à une minute de la fin de ce troisième quart, Bertrange réagit grâce à un trois points de Tom Germeaux et surtout deux pertes de balle adverse. Égalité 20 partout. À dix minutes de la fin, il y a toujours un point d’avance en faveur de la Résidence.
Tout se jouera donc dans les dix dernières minutes de cette rencontre, serrée. Les deux effectifs ne se lâchent pas d’un fil durant les premières minutes de ce dernier acte, quand arrive le tournant du match. Ayers, auteur de 24 pts, écope de sa cinquième faute personnelle et doit quitter ses coéquipiers alors qu’il reste encore huit minutes à jouer.
Le Sparta en profite pour se détacher, sous l’impulsion d’Isaiah White, auteur d’une ogive de loin qui donne six longueurs d’avance aux joueurs de Karl Abou Khalil. Et cette fois, Max Logelin et compagnie ne lâcheront plus rien jusqu’au bout. Un succès précieux, alors pratiquement synonyme de qualification pour les play-offs.
Et également un vrai message à l’attention de son futur adversaire en finale de la Coupe. Le Sparta a montré à la Résidence qu’elle devra s’attendre à livrer un sacré combat face à une formation qui a évolué en dents de scie, qui n’a pas encore réellement intégré son nouvel Américain, mais qui a réussi à faire la différence après la sortie de Leon Ayers.
