Nationale 1 (6ème journée). Titillée en fin de deuxième quart, mais dominatrice dans l’ensemble, l’Amicale s’impose à nouveau face à Etzella, grâce, notamment, à son adresse longue distance.
Après six journées, l’Amicale est toujours invaincue. Et malgré quelques frayeurs samedi, Steinsel a trouvé les ressources pour écarter Etzella. Les adversaires de l’Amicale insistent régulièrement sur l’importance de disputer le rebond aux hommes de Ken Diederich, un secteur dans lequel ils se montrent intraitables depuis le début de saison.
Les premières possessions voient en effet l’Amicale s’imposer sous l’arceau des deux côtés du terrain, annihilant les premières offensives nordistes et s’offrant des deuxièmes chances sur ses propres initiatives (5-0, 2e).
Quelques pertes de balle initiales ne facilitent pas la tâche des visiteurs, qui peuvent néanmoins s’en remettre à des réglages au rebond qui leur permettent de rivaliser avec l’Amicale dans un secteur qu’elle domine habituellement (11 rebonds à 10 pour Etzella après le premier quart-temps, 22 à 17 à la mi-temps) et de vraiment rentrer dans le match.
D’autre part, Philippe Gutenkauf profite de ce resserrage et fait un joli numéro qui permet à sa formation de combler ces petites errances initiales face à l’intensité locale, en inscrivant tous les points de son équipe en conclusion des contre-attaques visiteuses (7-6, 4e).
Steinsel : un tiers de trois points
Mais l’Amicale, comme à son habitude, met beaucoup d’intensité et de rythme, en provoquant plusieurs fautes nordistes consécutives, s’offrant ainsi des points faciles au lancer franc.
À une pression défensive occasionnant de nombreuses interceptions et pertes de balle adverses, les locaux allient une réussite supérieure à celle de son adversaire au shoot. Notamment à longue distance, à l’image de cette banderille magnifique de Schartz (37-18, 15e) qui permet aux Fraisiers de creuser un écart déjà conséquent.
Etzella ne se laisse pas submerger pour autant et donne un coup de collier en resserrant ses rangs avant le repos, pour mettre fin à la domination locale. Ce qui lui permet, sous l’impulsion de McNutt et de Smith notamment, de réduire son retard et de rester dans le match en vue du deuxième acte (48-36, 20e).
McNutt confirme d’ailleurs les espoirs d’un retour nordiste en convertissant un panier primé dès le retour, un secteur peu exploité par Etzella jusque-là, et ramène les siens à neuf points.
Mais l’Amicale se montre beaucoup plus entreprenante dans ce secteur et la réussite qui l’accompagne permet à Melcher, Hasquet et Picard de répondre rapidement et d’impulser un coup de rein local qui remet vite les hommes de Jan Enjebo à vingt points (67-47, 25e).
La bande à Ken Diederich use l’adversaire par son intensité physique et sa qualité de jeu en mouvement, pouvant compter sur le retour utile de Jeitz, très vite relégué sur le banc durant le deuxième quart pour avoir accumulé trois fautes prématurées (84-54, 30e).
Le matche joué, Jan Enjebo offre du temps de jeu à sa jeune garde qui ne démérite pas et réduit l’écart dans un dernier quart, certes d’une intensité moins importante.
Les Fraisiers poursuivent sur leur lancée et signent un match qui souligne parfaitement la gestion des temps forts et faibles dont ils peuvent se targuer. Une gestion qui passe, notamment, d’après les dires du topscorer maison de la soirée, Samy Picard, par une capacité d’«adaptation aux solutions offertes par l’adversaire», qui passait samedi soir par de nombreuses tentatives, fructueuses, à trois points, un tiers des points des locaux ayant été inscrits derrière la ligne (33 sur 98).
De notre correspondant Kevin Kermoal